La révélation que vient de faire Soilihi Mohamed Soilihi, ambassadeur de l'Union des Comores aux USA est d'une extrême gravité à ...
La révélation que vient de faire Soilihi Mohamed Soilihi, ambassadeur de l'Union des Comores aux USA est d'une extrême gravité à la charge du candidat-président Azali.
Elle tourne en boucle sous la forme d'une vidéo, à travers les réseaux sociaux, épinglant le racisme, la haine et le chauvinisme odieux d'Azali à l'encontre des Anjouanais.
« Nous sommes Wangazidja, et nous devons être solidaires contre les Wandzuwani qui sont nos ennemis (ils ne nous aiment pas), et garder le pouvoir au moins dix ans pour nous débarrasser de la tournante, lui a-t-il dit en substance » Cf. lien suivant : https://youtu.be/dYXf9fMFtdI
Soilihi, avec la solennité du coran, avec courage et détermination flétrit la duplicité d'un homme qui a monté une véritable machination pour faire main basse sur le pouvoir politique, à vie.
Nous, la Voix des Anjouanais en colère, saluons ce courage et l'honnêteté de M Soilihi, Mohamed Soilihi qui contrairement à d'autres serviteurs du pouvoir actuel, a choisi de tourner le dos à son confort matériel et sa carrière pour défendre les intérêts supérieurs de nos îles.
Certains disent qu'il dénonce actuellement Azali parce que sa candidature à la présidentielle a été déboutée : connaissent-ils beaucoup d'ambassadeurs en poste qui préfèrent quitter une charge aussi prestigieuse et gratifiante pour s'opposer à leur président ? Et combien oseraient-ils dénoncer une dérive fût-elle aussi honteuse de la part d'un président autoritaire et paranoïaque ?
Même si pour nous, il ne s'agit que d'une confirmation d'un sentiment que nous avons toujours dénoncé de la part du cynique dictateur Azali, depuis sa ratonnade du « ndimu », et l'organisation d'une chasse à l'homme ignominieuse des Anjouanais leur expulsion honteuse et criminelle de Ngazidja par milliers, pour justifier son putsch du 30 avril 1999 contre un Anjouanais au pouvoir feu Tadjidine Ben Saïd Massounde, jusqu'à l'embargo qu'il a contribué à installer contre Anjouan, au plus fort d'une épidémie de choléra.
Son retour au pouvoir a été marqué par de multiples ratonnades contre les vendeurs ambulants de Moroni, les multiples bavures de ses sbires à Anjouan, sans oublier une politique économique foncièrement tournée vers Ngazidja au détriment d'une Anjouan, en prise à des difficultés grandissantes au niveau de la vie, des emplois, de la santé etc.
Cependant, nous rejetons les propos complaisants et supérieurs de ceux qui veulent faire la leçon aux Anjouanais : Azali est rejeté et honni à Anjouan, par la grande majorité des Anjouanais qui en ont assez de ce pouvoir imbécile, brutal, anti-démocratique et chauvin.
Et c'est à Anjouan qu'il est le plus combattu, de la mosquée, à la rue, même avec les armes dans la médina de Mutsamudu.
À Anjouan, Adjali s'appuie sur une petite cour de moutons castrés de dignité qui lui organise des réceptions et des taris, comme il peut s'en organiser n'importe où à Ngazidja ou à Mwali, s'il le veut ; en plus, c'est souvent la même audience déplacée par tous les moyens de l'État.
Ces brebis galeuses dont Abdallah Mohamed, Attoumane Allaoui dit Andoudou de Ouani, Delami, Zarouki Inzoudine, Nourdine Midiladji de Domoni, Ibrahim Halidi, Dhoihir Dhoulkamal de Nyumakele, Rastami de Mirontsy, Abdouroihalmane Adinane dit Boichot, Djanfar Salim alias Sarkozy, Mahamoud Salim Hafi de Mutsamudu, Abou Achirafi de Bandrani, Moustadirane Abdou, de Sima, Takifine, Sounhadji de Bimbini, Anissi Chamsidine de Marahare, Dolpique de Lingoni pour ne citer que ceux-là doivent être mises à l'index et dénoncées comme il sied pour leur cupidité et leur servilité anti-anjouanaises.
Quant aux propos d'Azali sur la relation entre Ndzuwani et Ngazidja, ils relèvent de la haute trahison, car complètement contraires à l'entente entre les îles et à leur vivre ensemble : ce faisant, il s'est complètement disqualifié pour l'élection présidentielle.
La Cour Suprême doit ordonner une enquête sur cette affaire et suspendre la candidature d’Azali.
Nous ne pouvons malheureusement ne pas faire mention de la sortie de Mahamoud Salim Hafi, ce matin, en tant que serviteur zélé et éhonté d’Adjali pour s'attaquer à Soilihi Mohamed Soilihi et essayer de laver son maître de ses crimes contre Anjouan, en particulier de sa ratonnade « fasciste » de 1999, ainsi que de sa haine contre Anjouan et ses intérêts : mais pour qui se prend-il ce petit arriviste, ce traître avorton de la révolution anjouanaise, qui a vite retourné sa veste comme ses comparses Moustadrane et Boichot et qui veut aujourd'hui donner des leçons aux Anjouanais ?
Qu'il reste le larbin des chefs de partis à Ngazidja comme il a dit lui-même, mais les Anjouanais n'oublieront pas les crimes qu'Adjali a commis contre eux et quand retentira le tonnerre, le coup de balai qui l'emportera, éparpillera également toute la poussière parasite de l'acabit des Mahamoud Salim Hafi.
Vive Anjouan dans la plénitude de ses prérogatives !
Vive l’État souverain d’Anjouan !
La voix des Anjouanais en colère,
Anli Yachourtu JAFFAR
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