Monsieur le candidat, mon colonel. Vous partez en congé ? C’est bien le terme pour dissimuler ce que les vraies lois, qui condamnent, sti...
Monsieur le candidat, mon colonel. Vous partez en congé ? C’est bien le terme pour dissimuler ce que les vraies lois, qui condamnent, stipulent... Monsieur le candidat colonel Azali Assoumani, c’est un abandon de poste.
Les comoriens vous avaient confié la responsabilité de leur pays pendant cinq ans et par âpreté, vous aviez choisi de renoncer aux cinq ans pour prétendre narquoisement un CDI imaginaire. Ces comoriens desquels vous et les vôtres vous vous moquez, ne sont pas dupes.
Les comoriens vous avaient confié la responsabilité de leur pays pendant cinq ans et par âpreté, vous aviez choisi de renoncer aux cinq ans pour prétendre narquoisement un CDI imaginaire. Ces comoriens desquels vous et les vôtres vous vous moquez, ne sont pas dupes.
Dès que vous êtes partis à la chasse, cette attribution est perdue. Comme maman a dit : « mwana mwendza mitritri hula trunda bovu ». nous tous avons avons mangez cet orange, que vous allez manger ces jours. A moins que les comoriennes soient endormis « ezahe as’habil’kahfi ».
Après avoir creusé dans vos placards de Befuni, on a découvert une série de théories de complot et une feuille de route de dévastation de l’État.
- Affaire clous, dont vous aviez enfermé des innocents,
- Des faux coups d’Etat qui vous ont servi d’alibi pour incarcérer vos adversaires politiques et des peaux neuves aussi innocentes. Cela aussi se rajoutait de la trahison faite à une des personnes causes de votre élection, en 2016 votre compagnon de route Djaffar Ahmed Said…
- L’affaire cheville… affaire Ali Radjab dont la main est coupée et que le coupable jouit de sa liberté, pendant que des innocents croupissent difficilement sous les murs noirs du Ritaj2, alias dawedju.
- L’assassinat de Hamada Said Gazon, dont le premier responsable c’est vous en tant que chef des armées... et dont vous faites le choix de la faire passer sous les tapis... sans enquête ni rien.
- Les arrestations arbitraires, l’angoisse des jeunes, les désordres des services publics, la prolifération des désœuvrés, la déscolarisation des enfants comoriens, dont l’anéantissement total de l’enseignement
- La santé incertaine, dont droit à la mort des patients...
- L’électricité à la pipette, moment où le peuple est chanté par vous et vos proches politiques et idéologiques que des groupes électrogènes peints en neufs, sont une éternité de lumière. Oh, un peuple relui !
- Le piétinement des droits humains
- L’anéantissement des institutions...
- Passassions des marchés sans appels d’offre
- Dilapidations de l’argent public dont la sueur des contribuables...Que sais-je encore.
Monsieur le candidat colonel Azali, une bonne partie du peuple comorien en a marre, et est fatiguée de vos intrigues et votre mauvaise gouvernance. Le mépris sous lequel le peuple souille, par vous et les vôtres en est trop. Le ras-le-bol s’invite et les fonds bouillonnent plus que le fond.
Alors, prenez ce congé éternel, car le Castel de Befuni, sera occupé par quelqu’un d’autre. Monsieur le colonel le pays a besoin de respirer donc va déchirer votre feuille de route...
Adieu mon colonel.
Par Said Yassine Said Ahmed
Par Said Yassine Said Ahmed
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