Conférence de presse du Ministre des Finances et du budget Le ministre des finances et du budget a animé, ce matin une conférence de ...
Conférence de presse du Ministre des Finances et du budget
Le ministre des finances et du budget a animé, ce matin une conférence de presse relative à l’ordonnance de la loi des finances 2019.
Le ministre des finances a entamé son intervention en rappelant du pourquoi de cette ordonnance qui n’est d’autre que le résultant d’une volonté délibérée de ne pas donner au gouvernement les moyens de réaliser sa politique au bénéfice des comoriens.
Le ministre des finances a entamé son intervention en rappelant du pourquoi de cette ordonnance qui n’est d’autre que le résultant d’une volonté délibérée de ne pas donner au gouvernement les moyens de réaliser sa politique au bénéfice des comoriens.
« Les raisons devront être chercher auprès des Députés de l’Assemblée de l’Union des Comores qui n’ont pas daigné programmer l’examen du projet de loi des finances soumis par le gouvernement pourtant présenté devant la commission des finances de la même Assemblée et devant laquelle j’ai répondu aux questions des députés membres de la commission au cours du débat préliminaire », a-t-il informé Saïd Ali Chayihane le Ministre des finances et du Budget.
Mais fort des dispositions constitutionnelles, le gouvernement, sous l’autorité du Président AZALI Assoumani, a décidé de mettre en œuvre son Article 88 qui dispose : « si elle (l’assemblée de l’Union) ne s’est pas prononcée dans les 60 jours suivant l’ouverture de la 2ème session ordinaire, les dispositions du projet de loi des finances sont mises en vigueur par une Ordonnance. » Ce qui fut chose faite le 3 janvier dernier. « Le débat est clos. Si contestation il pourrait y avoir, des organes constitutionnelles sont prévues pour », a-t-il précisé.
Néanmoins il faut souligner que cette situation n’est ni le fait du hasard, ni un évènement fortuit dans notre paysage politique nationale. « Il faut surtout se rendre à l’évidence que la mise en œuvre de la loi des finances 2018 a apporté des résultats qui pour certains mauvais esprits risqueraient de mettre un terme à leur carrière politicienne, si davantage ces derniers étaient communiqués au grand public à travers sa représentation nationale qu’est l’Assemblée de l’Union », a-t-il fait savoir.
Expliquant les grandes reformes intervenu dural l’année 2018, le ministre a indiqué que la loi des finances de 2019 est orientée autour de 3 axes stratégiques principaux : La consolidation des acquis des réformes réalisées en 2017 et 2018 ; La mise en place effective des institutions prévues par la constitution révisée le 30 juillet 2018 notamment la réalisation des élections présidentielles et goubernatoriales ainsi que la réunification de l’Administration publique ; La continuation de la mise en œuvre des réformes financières et fiscales. Le renforcement de la coopération avec nos partenaires stratégiques au développement.
« L’année 2018 est clôturée sans arriérés de salaire des agents de l’Etat, sans les délestages électriques intemporels d’antan, sans mendicité aucune pour réaliser des projets d’intérêts stratégiques nationales et j’en passe, mais de surcroit avec le quitus du conseil d’administration du FMI qui a noté des améliorations notables des équilibres macroéconomiques du pays. Il y avait donc de quoi avoir peur de discuter de la loi des finances 2019 », a-t-il montré.
Pour conclure, le Ministre des finances et du Budget a rappelé que « une loi des finances est par essence le reflet de la volonté politique d’un régime. Elle est l’outil stratégique de base à travers lequel, le dirigeant affirme la véracité et la réalité de ses ambitions pour ses concitoyens.
C’est pourquoi d’aucun ne sera surpris de voir que c’est depuis l’avènement du Président Azali en 2016 que fut mis en place aussi bien le FOCAD et le FOND de garantie des investissements sur fond propre car il n’est un secret pour personne, que la souveraineté nationale n’est pas pour lui qu’un discours et que le développement du pays passe pour lui par ce que nous sommes capables de faire par nous-même d’abords avant de demander de l’aide », a-t-il rappelé.
Lui d’insister « qu’il n’est donc pas étonnant de voir que ceux là même qui étaient aux affaires il y a si peu et qui n’ont pas pu apporter une once de solution aux problèmes quotidien des comoriens, craignent de voir quelqu’un réussir là où ils ont lamentablement échoué ».
Par Nakidine Hassane - Titre©La rédaction
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