Même s’ils ne nous dévoilaient pas les noms des coupables qu’ils devraient connaitre, par les enquêtes plus ou moins élucidées, nos frère...
Selon la CRC d’Ikoni, la tuerie... du 09/12/2018, était un attentat perpétré contre le chef de l’Etat colonel Azali Assoumani, mais par miracle, il a échappé bel à quelques milliers de kilomètres du lieu de la boucherie. Des nombreux comoriens, étaient édifiés par les dires des composants de ce club CRC d’Ikoni, selon lesquels le deuil qui frappe et les familles des victimes, et la ville d’Ikoni... né du drame du dimanche 09/12/2018, a pris fin. Ce manque de respects à l’égard de ces entités précités est une profanation de mémoire. Passons.
« Non, le deuil est loin de s’achever »
N’ont-ils pas loupé un temps de se taire ? Non se distraire, danser dans une affliction, s’amuser de partout où ils veulent... avant l’enquête... est un acte de lâcheté. Oui à chacun son sentiment, à chacun son degrés d’apperception. Seulement, par pression et passions, cette partie d’enfants ikoniens mettant fin au deuil d’un de leurs fraichement assassiné, veulent étouffer la brulure de la conscience des indignés prescrits. Ici c’est une histoire de mort et des blessés. Donc exprimer leur colère légitime, suite aux massacre de cette date susdite et dont un de leur a perdu la vie et d’autres blessés, est un acte de vaillance. Nos martyres ne doivent pas être le carburant de leurs machines politiques et accuser les autres de troubles à l’ordre public. Passons.
« Pour qui Djaé se prend... pour cracher sur Ikoni ? »
Ensuite, si Djaé Ahamada Chanfi a osé sciemment manquer de respect à la ville d’Ikoni et à ses consciences, c’est que ses proches temporaires du pouvoir en place originaires de cette ville lui ont donné crédit. Djaé ne pourrait pas se permettre de profaner la mémoire de notre frère Hamada Said dit Gazon, en méprisant en même temps sa famille et celles d’autres victimes car « utsudjuwa mdji ka’uwanna ».
Qu’a dit Djaé ? Au Selecte Djaé a dit « Le gouvernement a eu une accord avec les ikoniens à propos du drame commis par le pouvoir d’Azali à Ikoni... ». Cette maladresse est plus que mortifiante. Mais de quel problème Djaé parle-t-il, et qui séparait Ikoni et le pouvoir ? Ici, il s’agit d’un jeune tué par son pouvoir à balles réelles et d’autres blessés grièvement. Et si c’est avec cette manière que Djaé présente ses condoléances à la famille des victimes et la ville d’Ikoni, la ville a pris acte. Passons.
« Ils ont juré de foutre le bordel »
Ces mercenaires ambulants, ont bien appris que la résistance d’Ikoni peut causer une handicape au sein du pouvoir d’oppression et d’injustice, qui ne se maintient que par le dégel et les heurts des citoyens. Donc procéder à une instabilité de cette ville est la mission principale confiée aux membres de la CRC et ses « notables » d’Ikoni charmant la politique d’exaction du colonel Azali. Lors de la rencontre du dimanche 27/01/2019, ceci a été prononcé : « La ville d’Ikoni est ouverte, qui veut mener ses campagnes pourra y entrer sans choc... et que ceux qui nous opposent viennent sur terrain... et l’on verra ce qui va se produire... ».
Des telles paroles illustrent le gèle du carnage dans leurs cœurs. Après que nos frères et sœurs ont constaté que malgré leur proximité avec le chef de l’Etat, ils ne peuvent quémander cette enquête, la politique de terre brûlée et leur ultime solution. Plonger la ville dans le désastre... Comment ces hommes et femmes, prétendent administrer une communauté et la dresser les uns contres les autres, en cultivant sa haine... à la fois ? Ils savent que telle situation rendra la ville d’Ikoni en miette, mais peu importe que les postes qui intéressent même si à titre subalterne comme a confirmé un de leurs. Passons.
« Et si colonel Azali prend une sage décision ? »
Non, Ikoni ne peut pas accueillir le chef de l’Etat, en nourrissant son mépris, envers cette ville parmi les bâtisseurs de son pouvoir. Ikoni qui ne lui demande qu’enquête et du respect uniquement. Mais pourquoi des protocoles pour une enquête ? Mais pourquoi tant de tangage ? Le mot est simple, et personne ne sait pourquoi la réalisation est difficile. Enquête. Les ikoniens demandent enquête et non fusiller le coupable. Ils ne demandent pas une route goudronnée, ni construction d’une mosquée... ni port de pêche ni nomination ministérielle... Seulement enquête pour que la mort de notre frère Hamada Said dit Gazon, soit une mort digne. Pour que les jeunes canardés mutilés soient de jeunes valeureux... Même si la CRC d’Ikoni est prête pour mettre Ikoni à feu et à sang, afin de satisfaire leur Gourou, est toujours debout.
Par Said Yassine Said Ahmed
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