La vision du Président de la république de faire des Comores un pays émergent, à l’horizon 2030 n’est pas, comme certains le disent, un d...
La vision du Président de la république de faire des Comores un pays émergent, à l’horizon 2030 n’est pas, comme certains le disent, un discours exclusivement politique.
Les Comores, à l’instar de plusieurs pays projetant leur émergence, possèdent des potentialités humaines, naturelles et surtout sociales capables de rendre le pays émergent. Les compétences intellectuelles et la richesse de notre patrimoine géographique, touristique et anthropologique sont autant de facteurs à mettre en valeur. Emergence.
Ce mot semble nouveau pour le citoyen habitué à vivre avec fatalisme son sort. Pourtant, le concept d’émergence ne résulte pas d’une mentalité fabriquée par des décideurs pour contraindre au Comorien de rester dans son incertitude d’un lendemain meilleur. Elle ne se limite pas à un discours politique ou à un projet où notre futur reste entièrement à construire. On parle d’émergence partout en Afrique et les pays qui en adoptent la politique semblent sortir de l’ornière de la misère économique.
Ainsi, il aurait suffi d’une prise de conscience et d’un optimisme de la volonté pour que l’Ethiopie, après tant d’années de souffrance, décolle son économie et se hisse au rang des grands pays d’Afrique. Les Seychelles n’ont fait que valoriser ses richesses marines et développer un tourisme attrayant. L’Ile Maurice, au-delà de ses facteurs naturels a misé sur la mixité et la cohésion de son peuple pour être au rendez-vous d’aujourd’hui. Ces pays occupent une large place dans le développement économique de l’Océan indien.
Les Comores, à l’instar de plusieurs pays projetant leur émergence, possèdent des potentialités humaines, naturelles et surtout sociales capables de rendre le pays émergent. Les compétences intellectuelles et la richesse de notre patrimoine géographique, touristique et anthropologique sont autant de facteurs à mettre en valeur. Emergence.
Ce mot semble nouveau pour le citoyen habitué à vivre avec fatalisme son sort. Pourtant, le concept d’émergence ne résulte pas d’une mentalité fabriquée par des décideurs pour contraindre au Comorien de rester dans son incertitude d’un lendemain meilleur. Elle ne se limite pas à un discours politique ou à un projet où notre futur reste entièrement à construire. On parle d’émergence partout en Afrique et les pays qui en adoptent la politique semblent sortir de l’ornière de la misère économique.
Ainsi, il aurait suffi d’une prise de conscience et d’un optimisme de la volonté pour que l’Ethiopie, après tant d’années de souffrance, décolle son économie et se hisse au rang des grands pays d’Afrique. Les Seychelles n’ont fait que valoriser ses richesses marines et développer un tourisme attrayant. L’Ile Maurice, au-delà de ses facteurs naturels a misé sur la mixité et la cohésion de son peuple pour être au rendez-vous d’aujourd’hui. Ces pays occupent une large place dans le développement économique de l’Océan indien.
Quel modèle d’émergence pour les Comores ?
Contrairement à l’avènement de la démocratie imposée en Afrique francophone, depuis le sommet de la Baule en 1990, l’émergence aux Comores a sa raison d’être. Si tous les Comoriens reconnaissent les efforts consentis par le président Ali Swalihi en vue d’une répartition équitable des richesses nationales par la décentralisation de l’administration publique, le président Azali ne fait que s’inspirer d’un schéma tracé depuis longtemps dans le pays et dans d’autres Etats africains.
Le modèle comorien de l’émergence tracé par le chef de l’Etat tient compte des potentialités dont nous disposons. Il s’agit de croire, de se convaincre et de se mettre au travail. L’émergence n’est pas un leurre ni un traquenard. C’est un projet qui se vit progressivement pour améliorer notre quotidien et sortir du désespoir qui nous ronge. Pour cela, il faut travailler les esprits, refuser l’inertie et l’immobilisme, donner le plus de soi-même, accompagner le dynamisme qui s’installe. Qu’y a-t-il de plus émergent que d’assainir les fonds publics ?
Les recettes de la douane fournissent une dose d’espoir. Qu’y a-t-il de plus émergent que la modernisation de nos infrastructures routières ? La fourniture permanente de l’énergie électrique ? La valorisation de la production agricole ? La sécurisation et la régularité des salaires ? Ce sont autant d’actions qui rendent vivante notre émergence. Des actions qui se vivent, qui se voient. La rigueur dans l’administration et la visibilité efficace du secrétariat du gouvernement nourrissent encore des espoirs et restaurent la confiance du Comorien en lui-même.
On se rend donc compte que le président Azali s’engage à emprunter des chemins parcourus par ses ainés. Le projet d’une émergence des Comores s’inspire du modèle sénégalais quand Senghor a voulu moderniser son pays en commençant par le désenclavement des zones rurales et la réforme de l’administration. C’est aussi la démarche entamée par la révolution Ujamaa en Tanzanie où la fluidité des voies de communication et la scolarisation de masse étaient un des objectifs du Mwalimu J. Nyerere. Mais surtout, loin d’être un rêve, le projet d’émergence du président Azali s’inscrit dans une volonté de rapprocher les services et l’administration aux citoyens.
Azali n’est pas un révolutionnaire ni un réactionnaire. Si certains analystes politiques le qualifient de "réinventionnaire", nous pensons qu’il est plutôt un audacieux réformiste. Avec son large expérience dans la vie politique et sa capacité d’ouverture au monde, il a l’audace de croire à nos propres moyens pour nous développer. Les prochaines échéances électorales sont déterminantes pour les Comores émergentes. Et pour continuer à redonner confiance aux Comoriens, Azali reste le candidat le plus digne, le plus capable de mener les Comores vers ce rendez-vous qui se dessine. Le temps est venu. Il n’est pas tard. Il n’est pas tôt, il est temps.
Le modèle comorien de l’émergence tracé par le chef de l’Etat tient compte des potentialités dont nous disposons. Il s’agit de croire, de se convaincre et de se mettre au travail. L’émergence n’est pas un leurre ni un traquenard. C’est un projet qui se vit progressivement pour améliorer notre quotidien et sortir du désespoir qui nous ronge. Pour cela, il faut travailler les esprits, refuser l’inertie et l’immobilisme, donner le plus de soi-même, accompagner le dynamisme qui s’installe. Qu’y a-t-il de plus émergent que d’assainir les fonds publics ?
Les recettes de la douane fournissent une dose d’espoir. Qu’y a-t-il de plus émergent que la modernisation de nos infrastructures routières ? La fourniture permanente de l’énergie électrique ? La valorisation de la production agricole ? La sécurisation et la régularité des salaires ? Ce sont autant d’actions qui rendent vivante notre émergence. Des actions qui se vivent, qui se voient. La rigueur dans l’administration et la visibilité efficace du secrétariat du gouvernement nourrissent encore des espoirs et restaurent la confiance du Comorien en lui-même.
On se rend donc compte que le président Azali s’engage à emprunter des chemins parcourus par ses ainés. Le projet d’une émergence des Comores s’inspire du modèle sénégalais quand Senghor a voulu moderniser son pays en commençant par le désenclavement des zones rurales et la réforme de l’administration. C’est aussi la démarche entamée par la révolution Ujamaa en Tanzanie où la fluidité des voies de communication et la scolarisation de masse étaient un des objectifs du Mwalimu J. Nyerere. Mais surtout, loin d’être un rêve, le projet d’émergence du président Azali s’inscrit dans une volonté de rapprocher les services et l’administration aux citoyens.
Azali n’est pas un révolutionnaire ni un réactionnaire. Si certains analystes politiques le qualifient de "réinventionnaire", nous pensons qu’il est plutôt un audacieux réformiste. Avec son large expérience dans la vie politique et sa capacité d’ouverture au monde, il a l’audace de croire à nos propres moyens pour nous développer. Les prochaines échéances électorales sont déterminantes pour les Comores émergentes. Et pour continuer à redonner confiance aux Comoriens, Azali reste le candidat le plus digne, le plus capable de mener les Comores vers ce rendez-vous qui se dessine. Le temps est venu. Il n’est pas tard. Il n’est pas tôt, il est temps.
Issa Abdoussalami
Sociologue, doctorant à Aix-Marseille
Enseignant de Lettres à l’académie de Créteil
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