Comme s'il respecte la loi, comme s'il est démocrate... le regret que j’ai c'est d’avoir gelé quelques secondes de lire quelq...
Comme s'il respecte la loi, comme s'il est démocrate... le regret que j’ai c'est d’avoir gelé quelques secondes de lire quelques lignes du livre que j'ai commencé à lire, qui s'intitule "Abus du pouvoir" de François Bayrou.
Sinon, ces secondes de parlers sans constance, c'était la deuxième fois que le chef de l'Etat parle du massacre à Ikoni, encore de la remue de la plaie. Aujourd'hui, même si les paroles n'ont pas connu une différence avec celles précédentes, mais son jeu de scène était plus qu' ironique. Ses rires, ses gestes, son air... prenaient congé de l’affliction...
Non, nos frères blessés et celui qui est mort, donc Hamada Said alias Gazon... tous dans le carnage ne sont pas à chosifier. Des humains aussi valeureux. Dire « à ses tribuns » d'attendre, parce qu'il peut y avoir enquêtes, au sein de l'armée et passer à un procès, et donc que les journalistes ne s'y interposent pas pour ne pas troubler l'eau calme... n'était qu'une foutaise. Comme si aussi devant des journalistes sans penchant et au service du peuple...
Pourquoi, mais pourquoi cette affaire de fusillade à Ikoni, qui a fait un mort et des blessés, enregistre un grand silence du procureur pressé ? Celui qui, vite identifie les coupables avant enquête et procès. Celui qui parle très vite et dont le temps pour agir ne dépasse pas une heure, du fait, même s'il se trouve à dix mille kilomètres du lieu ? On n'empêche pas les autres d’avoir confiance en cette justice clanique. Celle qui condamne des innocents et qui libère des coupables. Qui fabrique des témoins et qui ne les entend pas lors d'un procès.
"NON". Nous sommes nombreux à ne pas avoir confiance en cette justice et le chef de l'Etat doit comprendre que les ikoniens ne sont pas dupes. Même ceux qui font semblant de croire, ils savent qu'il n'y aura pas de procès. Comme un président éructé par les quatre vingt dix pour cent de la population, rejeté par les localités aux grands lecteurs... peut abandonner le seul corps qui le soutien, donc les forces de l'ordre. Faire un procès, c'est scier la branche sur laquelle il est assis...
Par Said Yassine Said Ahmed
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