Souvent pour encourager des débutants dans une compétition, le dicton dit " l'essentiel est de participer ", parfois quand ...
Souvent pour encourager des débutants dans une compétition, le dicton dit "l'essentiel est de participer", parfois quand on est vaincu, une autre maxime nous dit qu"on ne peut plus gagner les deux en même temps". Pour les professionnels, ils font un autocritique dans une défaite et préparent la prochaine rencontre.
Malheureusement, l'opposition, comme tout autre candidat, croient participer dans un tournoi qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils courent l'exclusion avant le jeu. L'union ou l'opposition semblerait décidée de participer aux élections pour perdre. Or, elle ignore qu'il n'est pas sûr que la jurisprudence pré-établie va les retenir d'y participer à ses élections.
Elle croit qu'elle va manger un cadavre pour vivre, elle ne sait pas qu'elle va se mettre le doigt dans l'oeil puisqu'Azali a préparé le coup de massue.
Il n'était plus secret pour personne que c'était une union de façade, chacun n'avait plus confiance à l'autrui. Ils s'espionnaient, se contre-espionnaient entre eux-mêmes, ils s'envoyaient des vannes, en ignorant l'essentiel. Personne ne s'attendait plus que cette union va s'entendre pour envoyer un candidat unique, et surtout, c'était déconseillé pour la forme; en revanche, on s'attendait tout au moins à une stratégie des candidats.
Or, ni l'un ni l'autre, ne s'est même plus mis sur la table pour en discuter
Dans les derniers jours que l'Union d'opposition devrait se voir en réunion pour trancher une stratégie, on nous dit que l'ancien Président de l'Union de l'opposition aurait suggéré d'annuler la réunion en proposant une autre date
L'union aurait pris acte, le jour J de la réunion proposée par celui-ci, tout le monde a répondu présent, sauf lui, nous dit-on,
La réunion est ouverte par une lettre du président détenu en résidence surveillée: "Je veux être candidat, et je veux être le seul candidat de l'union de l'opposition."
Les autres leaders de l'union auraient donné leurs avis contradictoires: "C'est un risque de présenter un seul candidat, qu'il soit lui ou autre candidat. Et s'il est rejeté? Qu'allons nous faire"
La délégation de l'UPDC aurait répondu sèchement, soit lui, soit rien, elle aurait quitté la salle.
Le lendemain, l'UPDC, ou l'Union de l'opposition bis , ont ténu une conférence de presse pour donner leur position, tout en accusant indirectement et mutuellement sans étaler les motifs, le retrait de certains Partis dans l'Union de l'opposition.
Est-ce vrai ou faux, en tout cas, aucun démenti des accusés? Et quelle est la stratégie de l'autre partie de union de l'opposition, en présentant un candidat de FD et un indépendants de RDC?
Est- ce une stratégie de deux Partis ou ils se sont séparés mutuellement? En tout cas, l'adage nous recommande de laisser une porte de réconciliation en cas des querelles. Ainsi semblerait né l'éclatement attendu de l'Union. Dans une première conséquence, nous assistons, les candidatures de l'Union des Indépendants, UPDC, de CRC et de FD.
A savoir que dans les indépendants, ils y a les indépendants du Pouvoir. Certains parmi eux, ont plaidé coupable pour éviter toute poursuite et incarcération. Illustration interrogatoire: Comment se fait-il que deux députés dont la levée de l'immunité parlementaire est accordée, l'un est poursuivi, condamné; l'autre est libre sans la moindre convocation devant le juge, présente sa candidature dans ses élections?
Comment se fait-il qu'un ancien candidat de 2016, qui avait fusionné son Parti pour être choisi et avoir le financement de candidat malheureux pour y participer aux élections, trouve un financement pour se présenter candidat indépendant, après avoir négocié le plaidé coupable et trahi son père adoptif?
On trouve également l'indépendant, soupçonné toujours Crc par les uns, dissident par les autres, et enfin régional pour certains, en cas d'irrecevabilité de candidat détenu en résidence surveillée.
Dans l'autre catégorie des indépendants, nous trouvons ceux de l'opposition de l'union et les non-alignés. Parmi ses indépendants, on distingue l'indépendant de l'Updc, un plan B, en cas de rejet de candidat en résidence surveillée.
On trouve aussi l'indépendant de RDC, qui évite des ennuis judiciaires avec son ancien Secrétaire général qui détient le statut sans les adhérents. Et enfin, on distingue les divers indépendants. Dans une deuxième conséquence, elle est hypothétique, elle dépend des candidatures qui seront retenus par la cour suprême.
Mais également, elle dépend si Azali ne s'est pas proclamé élu au premier tour, comme il a déjà dit dans une allocution. S'il y a deuxième tour, nous allons assister la révélation publique des faux indépendants, c'est à dire les indépendantistes de Colonel Azali.
Et la "vrai Opposition", il risque d'avoir un orage magnétique, puisque l'union de l'opposition est effondrée dans des accusation de trahison des unes à l'égard des autres. il y aurait aussi une méfiance qui peut pousser une partie des oppositions de se rallier avec Colonel Azali.
Le coup de massue de Colonel, il ne s'attendait pas à cette participation de masse et la Crc s'est réunie en état de crise. Ainsi est né l'idée de la proposition de jurisprudence de Parti pour exclure les indépendants, et le détenu en résidence surveillée serait aussi exclu. Cette jurisprudence pre-établi diverge les fidèles puisqu'ils n'arrivent pas à trouver une stratégie d'écarter le candidat de Juwa.
Une autre idée est née, si on n'écarte pas les indépendants, il faut que Azali gagne au première tour. Que va-t-elle faire l'opposition si l'une de deux hypothèses est mise en exergue?
Par Med Abdou Hadji
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