C’est dommage qu’un grand journaliste parle de « Itreya » à nos jours. Aucune contrée de la région de Hammamet n’est la principau...
Aucune contrée de la région de Hammamet n’est la principauté vassale dépendant d’un seigneur ou d’un souverain à nos jours.
À ma connaissance, certaines villes de Hamahamet - Mboinkou ont même demandé à Mamadou de ne pas venir faire campagne chez eux pendant les dernières élections présidentielles. Quel drôle de suzerain à qui ses sujets lui refusèrent l’accès à ses terres ?
Bien sûr c’est des histoires anciennes et c’est le vrai potentat qui se verra refuser l’accès de nos villes et villages. Pour cela ayons un esprit critique et parlons vrai. Arrêtons la langue de bois.
Par contre le plafond de verre a été brisé par les nombreux cadres issus de cette région et qui évoluent dans les différentes formations politiques du pays où ils assument des responsabilités nationales importantes. Je crois que Mamadou est une chance pour sa région d’origine en particulier et pour les Comores en générale. Il a toujours donné une possibilité d’évolution à ses petits frères que ce soit au niveau régional ou national. D’ailleurs, il est à souligner que certains politiciens reviennent vers lui car ils sont persuadés qu’il est le seul homme d’Eta dans le pays à les faire avancer.
Certes chaque homme politique digne de ce nom a un fief politique et Hamahamet - Mboinkou est celui de MOHAMED ALI SOILIHI. C’est autant vrai pour la plupart des autres politiciens de ce pays. S’il y’a une personne qui considère les Comores comme une principauté c’est bien le président AZALI.
Depuis 1999, Année de son accession au pouvoir par un putsch, NGAZIDJA n’a pas connu d’autre président que lui. Et il est en passe de revenir au pouvoir en 2019) pour la quatrième fois (c’est une possibilité et non un souhait pour personne).
Dans ce cas de figure permettez-moi de dire que oui notre pays est un latifundia (itreya), un état vassal de certaines familles de Mitsoudjé. Arrêtons de nous plaindre et désignons les vrais responsables de nos problèmes : C’est le refus de l’alternance politique, la volonté manifeste de certains de s’éterniser au pouvoir à tout prix : C’est la politique du village et du népotisme affiché.
Prenons nos responsabilités et Affranchissons-nous de cette tutelle. Donnons un nouveau président aux Comoriens, une autre personnalité politique issue de NGAZIDJA autre que le monarque autoproclamé préside à vie.
Mohamed ABDOU R.
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