L'UCA est la première université en France qui ne suivra pas les directives du gouvernement sur les frais d'inscriptions pour les...
L'UCA est la première université en France qui ne suivra pas les directives du gouvernement sur les frais d'inscriptions pour les étrangers.
UNIVERSITÉS - En novembre, le gouvernement avait annoncé qu'il allait augmenter les frais d'inscription universitaires pour les jeunes extra-Européens, tout en affirmant vouloir attirer davantage d'étudiants internationaux en améliorant la politique des visas et en offrant davantage de bourses, notamment aux jeunes venus du Maghreb et de l'Afrique francophone.
Une mesure particulièrement critiquée par les étudiants étrangers (et français), qui avaient manifesté dans plusieurs villes le 1er décembre.
Solidaire, l'Université Clermont Auvergne (UCA) n'appliquera pas les directives du gouvernement, rapporte La Montagne. C'est la première à l'annoncer en France. À la rentrée de septembre, les étudiants étrangers ne payeront pas plus cher leurs frais d'inscription.
Le président de l'UCA, Mathias Bernard, souhaite désormais discuter pour trouver d'autres modalités de financement. "Il y a besoin de pouvoir définir une politique tarifaire vraiment concertée qui permette de prévoir des exonérations pour des étudiants qui n'ont pas la possibilité de payer des droits d'inscription à 3700 euros", rapporte France 3 Auvergne Rhône-Alpes.
Mi-décembre, les enseignants de l'UCA avaient déjà voté une motion pour s'opposer à l'augmentation des frais pour les étudiants étrangers, au nombre de 5000 à Clermont-Ferrand sur 35.000 étudiants.
Actuellement, les étudiants extra-européens (une centaine de milliers) paient les mêmes droits que les étudiants français ou européens: 170 euros pour une année en licence, 243 euros en master et 380 euros en doctorat. À partir de la rentrée 2019, ils devront s'acquitter de 2770 euros en licence et 3770 euros en master et doctorat, soit "un tiers du coût réel" d'un étudiant étranger pour les finances publiques selon le gouvernement. Les étudiants extra-européens ayant déjà entamé leurs études en France ne sont pas concernés par cette hausse.
Actuellement, les étudiants extra-européens (une centaine de milliers) paient les mêmes droits que les étudiants français ou européens: 170 euros pour une année en licence, 243 euros en master et 380 euros en doctorat. À partir de la rentrée 2019, ils devront s'acquitter de 2770 euros en licence et 3770 euros en master et doctorat, soit "un tiers du coût réel" d'un étudiant étranger pour les finances publiques selon le gouvernement. Les étudiants extra-européens ayant déjà entamé leurs études en France ne sont pas concernés par cette hausse.
Rédaction du HuffPost avec AFP
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