Alors que son principe concurrent est déjà connu, le (s) candidat (s) de l’Union de l’Opposition prend encore son temps. L'opinion ...
Alors que son principe concurrent est déjà connu, le (s) candidat (s) de l’Union de l’Opposition prend encore son temps. L'opinion penche quant à elle sur « une candidature unique» mais l’union de l’opposition qui reste fidele à ses habitudes, n'a pas dévoilé le nom de son ou ses candidats à la présidentielle de Mars prochain.
Ceci à travers de multiples appels à candidature, sans aucune prudence et sans entrevoir la moindre mauvaise surprise. Derrière une Union de l’opposition incapable de s’organiser, l’on voit des hommes et femmes ardent, à travers les réseaux sociaux, appeler la candidature du Colonel Campagnard à la prochaine élection présidentielle.
Un appel qui cristallise et fragilise l’Union de l’opposions dans presque tout les fronts. Pour certains, Campagnard est l’homme qu’il faut pour déstabiliser le président Azali. Mais pour les autres, cette hypothèse n’est plus concevable. D’abord, on est n’est dans un combat d’arme.
Et sur le plan politique, Campagnard n’a jamais été politicien et il n’aura jamais le soutien des hommes politiques. En suite, il n’a jamais été de leur coté durant cette période que traverse le pays. Ce qui fait qu’il ne peut pas venir de nulle part pour s’eriger du patriotisme. Et enfin, le colonel Campagnard est issu de la même base que le colonel Azali même avec certaines différences mais pratiquement ils ont les mêmes méthodes.
Donc, le cas Campagnard, est une communication qui est venu en ajouter au jeu déjà trouble au sein de l’Union de l’opposition qui, en plus de cacher son jeu politique, semble entretenir le flou.
Mais en réalité, ce qui se cache derrière ce silence de l’union de l’opposition, c’est un élargissement de candidatures pour des intérêts divers.
Les nombreux aspirants à la présidentielle jouent consciemment ou inconsciemment le jeu en faveur du président Azali. En effet la multitude de candidats va nécessairement occasionner une dispersion des voix. Une situation qui profitera à Azali.
Ce dont on est sûr, l’union de l’opposition est incapable de s’unir.
En outre, certains d’entre eux envisagent être des figurants pour bénéficier plus tard, si possible, se consoler avec le président Azali au second tour, pour espérer un portefeuille ministériel au sein de son gouvernement.
Par Mardjane Mhadji
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