"Qui aime bien châtie bien" disait l'autre. Par ce que j'ai de l'estime à l'égard de nos chers compatriotes Ago...
"Qui aime bien châtie bien" disait l'autre. Par ce que j'ai de l'estime à l'égard de nos chers compatriotes Agoi, Moudou karadjal et bien d'autres, qui ne cessent au cours de ces deux dernières années de manifester une bravoure hors norme.
Parce que je les crois démocrates et réceptifs aux critiques, pour ces multiples raisons, j'ose porter mon point de vue sur leurs décisions respectives. A l'heure où l'intimidation et la brutalité d'un régime misogyne tétanise les esprits du grand nombre de nos concitoyens, vous faites vibrer les coeurs de beaucoup d'entre nous.
Cependant, la pièce théâtrale que Abdallah Agoi et son équipe nous livre ce dernier jour sur une éventuelle candidature de son ami Mchangama Oubeid Athouman, a déçu plus qu'un. Une fois de plus, ces jeunes prouvent le manque de maturité sur la chose politique mais aussi une certaine légèreté quand aux enjeux en cours et la crise profonde que traverse notre cher pays.
Ce qui était pour ma part une mise en scène pour amuser la galerie semble pris au sérieux par Agoi et ses amis. J'avoue que personnellement, je suis déçu. Cette décision improvisée tend une fois de plus une mèche à certains responsables qui qualifient certains journalistes " d'animateur de Toirab".
Ce qui était pour ma part une mise en scène pour amuser la galerie semble pris au sérieux par Agoi et ses amis. J'avoue que personnellement, je suis déçu. Cette décision improvisée tend une fois de plus une mèche à certains responsables qui qualifient certains journalistes " d'animateur de Toirab".
Par ailleurs, la décision du grand patriote Moudou karajal avec ses amis Bolt Le Mze et Moussawi d'appeler à boycotter les élections anticipées me semble être une erreur monumentale. Nous pouvons comprendre une telle réticence dans la mesure où le processus engagé par ce régime dictatorial piétine et bafoue les fondements de droit.
Nous pouvons comprendre que les manoeuvres mises en place par ce régime ne laisse aucune chance à un processus électoral démocratique transparent et sécurisé. Le match semble gagné d'avance. Cependant, au cours d'un conflit , on peut perdre des batailles et non la guerre tant qu'une graine d'espoir laisse penser qu'on peut mettre fin à l'élan machiavélique de ce régime afin de restaurer la paix et la stabilité de notre pays.
Certes, la cour constitutionnelle a été neutralisée, les assises nationales détournées, le référendum truqué, nonobstant, en l'absence d'un contrepoids, le boycottage de l'opposition a d'une part laissé le champ libre au régime de faire ce que bon lui semble mais aussi a fait perdre toute légitimité à l'opposition de contester Quoique ce soit. Car, malgré les mascarades du référendum, le peuple n'avait pas des preuves et une légitimité pour contester les résultats. Toute manifestation aurait été interdite sous prétexte que la loi autorise le président à organiser des Assises, à organiser un référendum.
Je pense que cette fois-ci, il fallait prendre part aux élections dans le but de contrecarrer la dictature et instaurer les accords de Fomboni. Et si par la suite, les résultats serions volés par la mouvance comme beaucoup laissent croire, une insurrection du peuple aurait toute sa légitimité. Se faire tabasser, emprisonner ou tuer aurait la noblesse d'une martyre.
Réfléchissez bien chers amis, il l'est jamais trop tard pour prendre une bonne décision. A vôtre place, j'allais battre campagne pour des candidats susceptibles de battre le régime.
Pour conclure, il faut savoir que vos idées sont partagées par des milliers de vos concitoyens qui veulent tourner la page avec ces pages sombres de l'histoire de notre pays et en écrire des nouvelles plus glorieuses. Ne les décevez pas.
Un frère sincère.
Ben Ali Mbae MHORI
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