Vers la fin des mascarades politiques aux Comores
La fin des mascarades s’annonce sur la scène politique comorienne. A la suite des allocutions du Président de la République des Comores du 29 Novembre 2018, les Comoriens ont tous compris que les élections Présidentielles et des Gouverneurs des îles auront lieu.
Ce qui confirme bien que sans ou avec l’aval de la consultation de l’assemblé National, le code électorale, l’art.52, l’art.53, l’art.116 et l’art.119 de la Constitution donnent largement au Président de la République les coudées franches d’organiser des élections aux Comores. Une idée qui a longtemps départagé les opinions des uns et des autres quand on parle des tenants et des aboutissants du régime du Président Azali ASSOUMANI.
Mais, la question qui se pose aux Comoriens d’ailleurs, reste à savoir si vraiment ces deux parties antagonistes vont nous faciliter la tâche de partir vers des élections à parité démocratique. Car, le doute persiste sur le multipartisme qui pullule notre Etat et qui fait émerger des innombrables leaders sans projets d’avenir du pays, ni pour leur famille politique, ni pour leur soi-disant région d’origine.
Ces prétendants leaders doivent comprendre que les régions sont des véritables machines d’organisation territoriale, qui doivent servir comme base de développement local mais non plus, de favoriser aux malfrats, de hisser au-devant de la scène politique au détriment de la nation.
Il est vrai qu’à partir de l’allocutions Présidentielle du 29 Novembre dernier, nos questions se posent sur la politique comorienne d’après discours. Allons-nous assister à une véritable cohésion des partisans du régime du Président Azali ASSOUMANI d’un côté et des Partisans de l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi de l’autre ? Allons-nous assister à des innombrables candidatures selon chaque région ou village des Comores ? Quelle est le véritable sort réservé au peuple Comorien par ces politiciens qui chacun veut se positionner pour les retombées des gisements des pétroles découverts dans notre pays ?
Alors, le moment est venu où on va assister comme à l’accoutumée, des politiciens comoriens qui par malheur vont se livrer à l’hypocrisie a fin de goûter aux déchets du régime en place et non pour faire partie de ceux qui œuvre à la construction de la nation. Certes, le pessimisme ambiant va trouver place chez les partisans du régime du Président de la République comme certains l’ont approuvé en 2005 lors des élections de l’ex-président Sambi et Ibrahim Halidi.
Il est évident que lors des proclamations des candidatures à la magistrature suprême du pays, on va assister à des revirements des partisans du régime en place, aussi bien que chez les partisans de l’ex-président Mohamed Abdallah Sambi celui-ci bénéficie les services pénitenciers à la place des services présidentiels. Ses partisans vont chercher à leur tour de se faire une place ailleurs car ils comprennent que cette fois-ci c’est fini. La démagogie de ce « Fundi » lui a causé plus des torts.
Malheureusement, aux fausses idées de ses partisans, ils proclament de la manipulation juridique. Et ils oublient que ce n’est la faute à personne que maintenant il prend résidence en prison, mais ce sont seulement son hypocrisie et les juridictions comoriennes qu’il a longtemps bafoué. Aujourd’hui son hypocrisie lui permet à son tour, de se faire résidence en prison.
Mais, pourquoi vous vous inquiétez ?
Or les services de garde ne lui manquent pas comme il a vécu à Beit-salam. Nous croyons que l’essentiel c’est la garde rapprochée et les signatures, n’est-ce pas ? Ils les bénéficient toujours là où il se trouve car là, l’innombrables dossiers à signer ne manquent jamais quel que soit la place qu’il occupe.
Mais, pourquoi vous vous inquiétez ?
Or les services de garde ne lui manquent pas comme il a vécu à Beit-salam. Nous croyons que l’essentiel c’est la garde rapprochée et les signatures, n’est-ce pas ? Ils les bénéficient toujours là où il se trouve car là, l’innombrables dossiers à signer ne manquent jamais quel que soit la place qu’il occupe.
Soyons raisonnables, arrêtons d’accuser l’appareil juridique d’être manipulé car on est témoin de ce que chaque régime au pouvoir œuvre. Nous devons savoir que depuis une vingtaine d’années les Comores possèdent des milliers des diplômés toutes cultures confondues.
Et la plupart d’eux sont des gens de bonne foi, honnêtes, crédibles, incorruptibles comme ceux qui gouvernaient avec l’ex-président Sambi et le président Azali ASSOUMANI qui réfléchissent à l’avenir du pays. Malgré les corrompus qui pullulent, tôt ou tard l’équilibre verra le jour dans notre pays. Il nous faut de la patience pour que tout le monde comprenne. Et que chaque malfrat de la place se démarque lui-même par ses actes.
Et la plupart d’eux sont des gens de bonne foi, honnêtes, crédibles, incorruptibles comme ceux qui gouvernaient avec l’ex-président Sambi et le président Azali ASSOUMANI qui réfléchissent à l’avenir du pays. Malgré les corrompus qui pullulent, tôt ou tard l’équilibre verra le jour dans notre pays. Il nous faut de la patience pour que tout le monde comprenne. Et que chaque malfrat de la place se démarque lui-même par ses actes.
Assoumani Djoubalasse
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