Lettre ouverte à la jeunesse comorienne '' C'est la persévérance et non le génie qui mène l'homme au sommet '...
Lettre ouverte à la jeunesse comorienne
'' C'est la persévérance et non le génie qui mène l'homme au sommet'' Cicéron. ''Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertus sans combat'' Rousseau. C'est par ces deux citations philosophique que je vous ouvre cette lettre qui, j'espère vous réveillera vos consciences pour prendre en main votre destinée.
Comme à l'accoutumée, j'ai toujours écris pour une bonne cause de notre jeunesse. Une jeunesse qui selon mon propre opinion est abandonné à son son sort. Et tant que celui-ci ne sera pas conscient du danger qui le guette, le moment où il se rendra compte ça sera déjà trop tard.
Nous sommes des citoyens libres, libres de faire nos propres choix et de penser à comment nous voulons être. On ne peut pas attendre dans l'espoir que quelqu'un viendra à nous pour savoir nos maux de tous les jours. Nous avons vu des des générations dans cette situation, qui vieillissent en attendant que des promesses soient tenues.
À force d'attendre, ça les ronge de l'intérieur. Et leurs moment est passé avant même qu'elles s'en aperçoivent et il ne leur reste encore plus rien à négocier. Quand on veut quelque chose, on ne peut pas rester longtemps les bras croisés et attendre que la chose vienne en vous. Quand on veut un pouvoir, il y a un moment où il faut savoir le saisir. Le temps est venu pour nous de saisir le pouvoir.
Un vieux sage disait que'' Quand on veut tuer un animal dangereux, il faut s'assurer de ne pas le rater au premier coup''. Il est parfois bien inconsidéré de révéler ses ambitions trop tôt, les exposer prématurément au rire et au scepticisme du monde peut les détruire avant qu'elles soient réellement formées. Mais il arrive que le fait de mentionner une ambition la rende soudain possible, voire même réalisable. Notre ambition de faire émerger un nouvel élan de solidarité et de patriotisme pour notre pays, il faut le ficher dans le sol comme un drapeau que nous pouvions tous admirer. Nous devons nous unir pour ne former qu'un seul blocus et avec un peu de chance monter jusqu'au sommet.
Il faut que nous rebiffons, que nous ayons un but dans notre vie, et que ce but vaille tous les combats et toutes les sacrifices. Ainsi, nous assumerons notre destin, avec lucidité, avec détermination, avec courage. Ces gens qui nous marginalisent ne se laisseront pas faire. Ils se battront comme un animal acculé. Et je vous garantis que ce sera une bataille longue et difficile ne vous y trompez pas. Mais on doit tout miser pour une bonne issue en nous levant aux aurores, en oeuvrant en pleine chaleur avec une seule conviction que la jeunesse l'emportera.
Notre pays est gouverné je m'excuse du terme par " des monstres humains d'une méchanceté, d'une impudence et d'une cupidité inégalées. Il est temps que nous mettons fin à tous les comportements saugrenus que nous décrions au premier rang desquels celui des politiciens de métier dont la seule compétence est d'abêtir les masses populaires et de les transformer en bétail électoral. Nous devons mettre fin à l'imposture politique. Au moins nous ayons la conviction en décrétant sa fin. C'est comme ça que nous en viendrons à n'avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance totale et inébranlable pour le futur.
Nous devons réhabiliter notre conscience morale d'où germe la satisfaction du devoir accompli qui donne la paix du cœur et une tranquillité de l'esprit. C'est par des tels gestes et risques que nous affirmerons notre amour de la patrie, que nous montrerons notre model de citoyens engagés pour le développement de notre pays, dignes héritiers de nos ancêtres dont notre hymne national implore " Vivons avec amour de la partie, nous comoriens issus du même sang et d'une même religion. Et inch'Allah ensemble nous édifierons un avenir meilleur à nos enfants .
Nourdine Hassane, juriste et journaliste indépendant
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