Je suis de ceux et de celles qui ont craint le pire de l’alliance Juwa-CRC de 2016, deux familles ennemies de la même lignée, un mariage ...
Quand on a vu les mines mi-figue mi-raisin de Salami et d’Azali élus sous la même étiquette après des rebondissements spectaculaires d’un 3e tour spécial, on pressentait déjà le divorce en vue avec des conséquences redoutables pour le pays.
Mais déjà, le président élu aurait projeté de déposer le gouverneur élu, si ce dernier ne se serait pas soumis à son pouvoir.
C’est l’ancien gouverneur de Ndzuani allié du président Azali qui était au courant du complot.
Lors de sa récente conférence de presse pour renouveler son soutien au président-candidat, Anissi Chamsoudine a déclaré avoir dit à Salami « qu’il ne finira pas son mandat s’il s’oppose à Azali ».
Saluons le courage de monsieur le gouverneur qui a cru jusqu’au bout à son statut d’élu du peuple et qui n’a pas cédé aux menaces d’un dictateur au prix d’être aujourd’hui en prison.
À ceux qui s’agitent pour vendre leur âme en 2019, qu’ils sachent ce qui les attend si par malheur, le pays rechute dans le désordre constitutionnel pour un pouvoir autocratique renforcé.
Par DINI Nassur
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