Communauté mahoraise de Charente: le malaise s'enracine La communauté mahoraise est nombreuse et dynamique en Charente. Pourtant,...
Communauté mahoraise de Charente: le malaise s'enracine
La communauté mahoraise est nombreuse et dynamique en Charente. Pourtant, elle est la cible de raccourcis et de dénigrements. Le symptôme de l’ignorance, la peur de l’autre et de l’altérité...
On lui en met du poids sur son dos à la communauté mahoraise de Charente depuis quelques mois. Les cambriolages à Soyaux? Le fait de jeunes Mahorais déscolarisés? Le bruit l’été à La Grand-Font? Des Mahorais qui jouent aux dominos trop tard et trop fort. Il paraît même qu’ils laissent couler l’eau dans leur logement, qu’ils ne travaillent pas, qu’ils viennent s’installer en métropole toucher les minima sociaux, que les enfants sont laissés libres de ne pas aller à l’école...
Le tout puisant ses racines dans le terreau de quelques faits divers marquants: un enfant de 3 ans seul en couche il y a quinze jours à Basseau, un ado de 14 ans multirécidiviste, logé à Soyaux, dont le parent le plus proche, au sens métropolitain, est une tante en Bretagne.
Imperceptiblement, le malaise s’est installé, dans trois quartiers en particuliers, ceux qui accueillent les populations les plus précaires, les plus fragiles: Basseau, La Grand-Font...
COMMENTAIRES