Photo d'archives Depuis mars, Moroni refusait de d'accueillir ses citoyens refoulés de Mayotte, considérant que Mayotte est une...
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Mais les choses ont changé depuis déjà quelques semaines après la signature d'un récent accord entre la France et les Comores.
Depuis mars, Moroni refusait de d'accueillir ses citoyens refoulés de Mayotte, considérant que Mayotte est une île comorienne. En rétorsion, Paris avait gelé la délivrance de visas pour tous les Comoriens désirant se rendre en France. Les deux gouvernements ont signé en novembre un accord destiné, entre autres, "à faciliter des migrations légales et maîtrisées" entre leurs deux territoires.
"On nous a dit de les laisser débarquer". "Les personnes expulsées arrivent normalement, elles arrivent régulièrement depuis novembre", a affirmé sous le sceau de l'anonymat à l'AFP un agent de la capitainerie de Mutsamudu, capitale d'Anjouan. "Mayotte nous communique à chaque fois la liste des personnes refoulées", a ajouté ce responsable. Selon les chiffres de la capitainerie, un total de 1.239 Comoriens des autres iles ont été refoulés de Mayotte vers Anjouan au seul mois de novembre. "On nous a dit de les laisser débarquer", a confirmé à l'AFP un gendarme qui a requis l'anonymat.
Interrogé par l'AFP, un responsable du ministère des Affaires étrangères a toutefois démenti tout changement de position. "L'interdiction n'est pas levée (...) les Comoriens sont chez eux sur les quatre îles", a-t-il fait savoir à l'AFP, "aucun Comorien ne peut être extradé ou expulsé de son pays".
Avec AFP
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