Selon les données de l’ ONU sur les classements des pays en matière de de développement, les Comores sont classées dans la catégorie des...
Selon les données de l’ ONU sur les classements des pays en matière de de développement, les Comores sont classées dans la catégorie des pays les moins avancés avec un IDH de 0,1 à 0,4.
Le délabrement des finances publiques des Comores, le désordre des services administratifs et l’état embryonnaire du secteur privé, dire que les Comores pourraient se développer à une vitesse éclair comme une gazelle en une durée de onze ans relève d’une utopie, voire d’un vœu pieu au lieu d’un objectif économique réalisable.
Le délabrement des finances publiques des Comores, le désordre des services administratifs et l’état embryonnaire du secteur privé, dire que les Comores pourraient se développer à une vitesse éclair comme une gazelle en une durée de onze ans relève d’une utopie, voire d’un vœu pieu au lieu d’un objectif économique réalisable.
Pour qu’une émergence d'un pays soit possible, il faut remplir au minimum trois principales conditions à savoir :
Depuis deux ans qu’il est au commande de ce pays, il n’y a pas de lisibilité en matière fiscale pour attirer les investisseurs potentiels, ni d’allègements des charges pour les entreprises en activité. A part la réfections des routes financées par l’UE et non pas par des fonds propres; d’ailleurs l’UE vient de suspendre le financement de ces infrastructures utiles et indispensables pour le développement du pays, malheureusement l’Etat n’a pas les moyens de prendre le relais pour parachever les travaux.
Si AZALI prétend avec arrogance accompagner ce pays vers une émergence réalisable, il doit être à l’écoute du patronat comorien mais aussi les associer indirectement à l’élaboration de la loi des finances de 2019.
- une croissance forte et régulière,
- une classe moyenne solide disposant d’un pouvoir d’achat convenable,
- et une stabilité politique durable pour assurer et protéger les investisseurs potentiels.
Depuis deux ans qu’il est au commande de ce pays, il n’y a pas de lisibilité en matière fiscale pour attirer les investisseurs potentiels, ni d’allègements des charges pour les entreprises en activité. A part la réfections des routes financées par l’UE et non pas par des fonds propres; d’ailleurs l’UE vient de suspendre le financement de ces infrastructures utiles et indispensables pour le développement du pays, malheureusement l’Etat n’a pas les moyens de prendre le relais pour parachever les travaux.
Si AZALI prétend avec arrogance accompagner ce pays vers une émergence réalisable, il doit être à l’écoute du patronat comorien mais aussi les associer indirectement à l’élaboration de la loi des finances de 2019.
Actuellement, c’est le mépris du gouvernement à l’égard des acteurs économiques à en croire de ce qui s’est produit la semaine dernière lorsque le patronat a sollicité une rencontre avec le secrétaire général du ministère des finances et de l’ économie pour échanger au sujet d’élaboration des lois des finances de l’année prochaine, ce dernier a botté en touche et les a renvoyés dans les cordes. Ce qui montre une indigence intellectuelle en matière économique pour les responsables politiques de ce gouvernement.
Dans les autres pays de tradition démocratique, avec le souci de relancer une croissance économique afin de renflouer à la longue les caisses de l’État, réduire le chômage et améliorer le pouvoir d’achat des gens, tous les acteurs politiques, économiques, syndicaux braquent leur regard sur le gouvernement lors de l’élaboration de la loi des finances du pays qui définit les dépenses et les recettes de la nouvelle année.
Aux Comores c’est le contraire qui se produit, le gouvernement rédige comme à l’accoutumée des estimations fausses qui ne reflètent la réalité économique du pays avec toujours avec une masse salariale en progression rapide pour une administration pléthorique et les voyages pour l’étranger pour le gouvernement.
Enfin, en matière d’investissement les finances manquent, et, pourtant les cireurs de pompe du régime ne cessent pas de vendre auprès de la population une émergence bancale qui va sortir les Comores de la misère noire.
Enfin une émergence ne pourrait pas se faire correctement si on n’augmente pas le pouvoir d’achat des agents de l’État qui forment avec les autre citoyens les consommateurs du pays émergent en devenir. Aux Comores les agents de l’État sont mal payés à titre d’exemple les professeurs du secondaire qui ont un bac plus trois ou quatre ne parviennent pas à toucher 310 euros.
L’équivalent de 150000 fc et les petits agents qui ont le bac ou sans le bac ne touchent pas 105 euros, l’équivalent de 50000 fc. Comment peut-on prétendre conduire un pays vers une émergence si on ne met pas les moyens indispensable pour sa réalisation ? AZALI s’approprie du thème de l’émergence pour faire une propagande mensongère afin de se pérenniser au pouvoir à des fins personnelles et non pour le bonheur des Comoriens.
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
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