Le président tanzanien, a démis de leurs fonctions, les ministres en charge de l’agriculture Charles Tizeba, et du commerce Charles Mwija...
Le président tanzanien, a démis de leurs fonctions, les ministres en charge de l’agriculture Charles Tizeba, et du commerce Charles Mwijage, selon une annonce de la présidence de la République.
Japhet Hasunga a été nommé nouveau ministre de l’Agriculture, tandis que Joseph Kakunda sera en charge du commerce.
John Magufuli a également procédé à la dissolution du régulateur de l’industrie à cause d’une réduction des coûts des matières premières.
"Si les acheteurs privés ne répondent pas au gouvernement et nous disent combien de tonnes, ils achèteront d'ici lundi, le gouvernement achètera toutes les noix de cajou et nous en avons les moyens"
La responsabilité de la baisse de la production a été imputée au conseil d’administration de la noix de cajou. Une mauvaise gestion qui a également conduit à sa dissolution.
Les acheteurs à la table des négociations
Le gouvernement a demandé aux acheteurs de noix de cajou de soumettre leurs plans d’achat d’ici ce 12 novembre.
Le gouvernement prévoit en outre acheter des stocks de noix de cajou aux producteurs nationaux.
Samedi, Magufuli a visité une unité militaire et inspecté 75 véhicules qui seront utilisés par le gouvernement pour faciliter l’achat de noix de cajou dans le pays si des acheteurs privés ne prennent pas la récolte au prix prescrit par le gouvernement de 3 000 shillings (1,31 USD) par kilo.
Il répondait ainsi aux plaintes des agriculteurs sur le fait que le prix en vigueur de 1 500 shillings (soit 0,66 dollars USD) par kilo ne couvre même pas leurs coûts de production.
Le mois dernier, Magufuli a ordonné une augmentation de 94 % du prix des noix de cajou lors des enchères des régulateurs du secteur.
La noix de cajou est la plus importante des cultures d’exportation de ce pays de l’Afrique de l’Est. Mais la chute des prix a poussé les agriculteurs tanzaniens à cesser leurs ventes, affirmant que les coûts opérationnels étaient plus élevés que ceux proposés pour les produits.
AFP
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