Le discours de M. Azali Assoumani, je crois qu'il faut l'appeler ainsi parce qu'il n'est plus le président de la Républiq...
Le discours de M. Azali Assoumani, je crois qu'il faut l'appeler ainsi parce qu'il n'est plus le président de la République, au vu de sa constitution putschiste, est un coup dur porté au dos de la démocratie.
Il résume un homme déterminé, coûte que coûte, pour parvenir à ses fins. Il ignore toute force vive à pouvoir l'intercepter de son obsession du pouvoir.
Il se croit intelligent à la hauteur de pouvoir tromper tous les comoriens et toutes les comoriennes, il se croit pouvoir acheter la représentation nationale, il se croit au-dessus de la communauté internationale, il se croit convainquant vis-à-vis des médias internationaux, il est dans sa conscience, en tout cas, l'homme fort de la planète. L'arrogance n'est rien que l'ignorance.
Rien n'est lui fait peur ni l’insurrection populaire, ni le bras de fer des députés de la nation, ni les institutions internationales, je dirais même le pouvoir divin, il s'en moque, il est immortel. Il s'enferme dans sa bulle et il continue à creuser sa tombe. La chute ne fait mal que si l'on tombe de très haut.
La crédibilité politique n'existe plus dans la société comorienne, personne ne croit quiconque, elle a accordé sa confiance à tout le monde; les intellectuels issus du monde francophone, anglophone, arabophone, mais rien. Elle a donné confiance aux notables, aux fundis, pire en pire. Une chose est sûre, personne n'a jamais voulu aller aussi loin comme M. Azali Assoumani s'imagine aujourd'hui. La fin justifie les moyens, dit Hitler.
MMADI MALIK HAKIM
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