Mais quelles mouches ont piquées les ministres des finances Cheyhane et de l’information Mohamed Kiki pour autoriser deux employés d’Alwa...
Mais quelles mouches ont piquées les ministres des finances Cheyhane et de l’information Mohamed Kiki pour autoriser deux employés d’Alwatwan, Mohamed Taoufik le directeur financier et Ibrahim Youssouf, le photographe, pour partir en voyage en Tanzanie puis au Kenya aux frais de l’Etat pour prospecter le marché d’une imprimerie Offset et conclure l‘achat d’une machine d’un valeur de près de 200 millions sans Appel d’offres.
Selon nos sources, il semble que l’ancien DG Ali Amir, porteur et concepteur de ce projet, dans sa lettre de demande de prêt à Exxim bank, avait insisté sur l’importance d’un Appel d’offres régional pour assurer la transparence de la passation du marché et permettre ainsi de mettre en concurrence les imprimeries de la région. Il avait confié le montage financier du dossier à un cabinet comptable et demandé l’élaboration d’un cahier de charges par la suite. Son objectif a été de s’assurer la livraison d’une machine qui répond aux caractéristiques, avec comme conditions la maintenance d’une durée de 4 ans et la formation d’une durée de deux ans aux métiers liés à l'imprimerie.
Une société martiniquaise d’expertises (Leon LUCIDE - CIOA ) a été d’ailleurs désigné pour élaborer ce cahier de charges, et deux rencontre ont eu lieu à cet effet. Son représentant à Mayotte a fait le déplacement au siège d’Alwatwan accompagné d’un représentant du SGG pour poser des questions sur les besoins précis du journal. Alors pourquoi ce revirement qui risque de causer un tort financier et n’offrir aucune garantie pour l’avenir d’une telle industrie.
Alors pourquoi envoyer, les deux employés du journal, qui ne connaissent rien à l’imprimerie et qui ont le niveau le plus bas du journal. Alors que justement le journal dispose des hommes et des femmes hautement qualifiés pour cette mission de prospection.
Les deux employés qui ont eu par le passé à dépouiller le journal pour avoir été dépêchés à l’étranger acheter des consommables. Le premier, le directeur financier est parti à Dubaï avec cinq millions acheter des consommables pour le journal, le bateau transportant ces marchandises à été détourné par les pirates somaliens a-t-il rapporté. L’argent lui a surtout servi à acheter un terrain à Moroni, rapporte un chauffeur qui a suivi la transaction.
Le second à qui le journal a confié 3 millions pour acheter une voiture, n’a pas hésité à acheté une voiture de moins de 800 euros qui n’a presque jamais marché, subtilisant la totalité de la somme.
Ce sont ces deux individus que le directeur en exercice décide de confier cette mission capitale pour l’avenir du journal en enfreignant toutes les règles de passation de marchés publics. Le groupe qui a conçu cette démarche mafieuse et qui pavoise avoir eu la bénédiction du directeur de cabinet des finances est composé du directeur général d’Alwatwan et de deux employés, décide chacun d’empocher 10 millions de commission a-t-on appris. Le nouveau directeur général Adjoint, Madi Moindjié, fraichement nommé et qui n’a pas été associé à la transaction de « ces cambrioleurs » est dans tous ces états.
Certains journalistes désemparés, décident de toucher un mot à la présidence de la république qui reste de marbre et refuse d’interférer, promettant d’enquêter d’abord pour savoir si le puissant Cheyhane a déjà donné son aval ou si le DG d’alwatwan cherche à se couvrir.
En tout cas, le conseil d’Administration qui a toujours été saisi sur des sujets de telles importances est mis à l’écart et pourtant son président n’est autre que le conseiller privé du président de la république. Graphica, l’imprimeur de la place, n’a d’ailleurs pas été saisi de cette requête pour s’y préparer. Et Pourtant la libéralisation du secteur par le président Azali lui même, a été la condition de l’installation de Graphica aux Comores. Chose que l’ancien DG AAA a passé outre ou feigné d’ignorer en lançant ce projet.
Des questions fusent sur le choix de Taoufik dans un marché d’une telle valeur, lui qui a eu à diriger un projet de vaches laitières d’une valeur de quarante millions la vache et qui n’a pas hésité à les tuer pour vendre la viande, mettant en difficulté le ministre de l’époque Houmed Msaidié, qui lui avait confié ce grand projet.
Alors la question est de savoir, que veut Azali Assoumani et ou veut il mener le pays, lui qui promet l’émergence tout en donnant des signaux contraires.
Mouhtar Ahamadi
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