Photo d'archives Je note dans cette déclaration [Lire la déclaration] conjointe que le Grand gagnant du premier round s'appell...
Photo d'archives |
Je note dans cette déclaration [Lire la déclaration] conjointe que le Grand gagnant du premier round s'appelle Mansour Kamardine, « député colonisé » et fier de l'être qui se bat depuis plusieurs années pour que les Mahorais soient intégrés au dialogue entre la France et les Comores.
L'on peut également noter que la déclaration n'a pas parlé d'immigration clandestine ni même d’immigration tout court, pour ne pas heurter l’opinion. L’on préfère parler de "travailler conjointement" pour une « migration légale et maîtrisée » à cause desquelles il y a un « déséquilibre économique et sociale dans la région.
L’on pouvait penser que pour la première fois, les deux parties sont convenues de travailler sur les causes, mais en réalité, il s’agit d’une capitulation de l’Etat comorien, qui accepte de contrôler ses garde-côtes pour empêcher les comoriens de circuler librement entre les îles et Mayotte.
Qu'en est-il de la responsabilité de la France sur cette cimetière maritime? Les vraies causes ne sont pas évoquées dans le texte, et pourtant elles sont d’abord et avant tout juridiques et territoriales.
La France, par l’on ne sait quelles artifices essaye de faire croire que les causes sont économiques, et qu’il faudrait aider les autres îles à se développer et à se soigner pour ne pas avoir besoin d’aller à Mayotte.
Vouloir traiter cette question sous cet angle c’est ignorer les liens historiques, familiaux, religieux et géographiques qui lient ces quatre îles.
Vouloir traiter ce problème en s’attaquant à son angle économique seulement c’est ignorer la détermination d’une nation comorienne à vouloir conserver son intégrité territoriale quel que soit le prix à payer.
L'on peut également noter que la déclaration n'a pas parlé d'immigration clandestine ni même d’immigration tout court, pour ne pas heurter l’opinion. L’on préfère parler de "travailler conjointement" pour une « migration légale et maîtrisée » à cause desquelles il y a un « déséquilibre économique et sociale dans la région.
L’on pouvait penser que pour la première fois, les deux parties sont convenues de travailler sur les causes, mais en réalité, il s’agit d’une capitulation de l’Etat comorien, qui accepte de contrôler ses garde-côtes pour empêcher les comoriens de circuler librement entre les îles et Mayotte.
Qu'en est-il de la responsabilité de la France sur cette cimetière maritime? Les vraies causes ne sont pas évoquées dans le texte, et pourtant elles sont d’abord et avant tout juridiques et territoriales.
La France, par l’on ne sait quelles artifices essaye de faire croire que les causes sont économiques, et qu’il faudrait aider les autres îles à se développer et à se soigner pour ne pas avoir besoin d’aller à Mayotte.
Vouloir traiter cette question sous cet angle c’est ignorer les liens historiques, familiaux, religieux et géographiques qui lient ces quatre îles.
Vouloir traiter ce problème en s’attaquant à son angle économique seulement c’est ignorer la détermination d’une nation comorienne à vouloir conserver son intégrité territoriale quel que soit le prix à payer.
Par Ahmadou Mze - titre et photo©La rédaction
HabarizaComores.com (Habari Za Comores)| أخبار من جزر القمر
COMMENTAIRES