COMORES : l'assemblée nationale dit non à la dictature...
Encore une fois, la dictature d'Azali a généré une situation tragi-comique, à faire rire et pleurer et qui fait des Comores, la risée du monde entier.
Vraiment ce cynique Azali est devenu le petit clownel qui amuse toutes les chancelleries, par ses pitreries grotesques, dans son aveuglement à vouloir s’incruster définitivement et à tout prix au pouvoir.
Imaginez un président, chef d'un parti minoritaire (CRC), ayant recueilli à peine 14% des suffrages et comptant seulement deux députés à l'assemblée...
Ce président organise un putsch constitutionnel en modifiant de force une constitution qui ne pouvait être modifiée, organise une mascarade de référendum pour avaliser sa forfaiture.
Après avoir fait table rase de toute opposition par des arrestations et des détentions arbitraires par dizaines, et faisant fi de toute légalité, le petit clownel s'attire la réprobation de la communauté internationale, en particulier l'UA qui refuse que les chefs d'États africains fassent des modifications constitutionnelles favorisant leur propre maintien au pouvoir.
Alors le clownel très mal inspiré se dit qu'il va utiliser l'assemblée nationale pour donner une légitimité à ses forfaitures : il suffit pour cela qu'il utilise le bâton et la carotte, en offrant d'acheter les députés ou en les menaçant d'arrestation.
Le calcul est simple : comment arriver à la majorité de 17 députés, quand on dispose seulement de 2 députés et après avoir soudoyé 10 autres, soit en tout et pour tout 12 députés pour voter une habilitation au gouvernement afin de procéder par ordonnances et faire élire le petit clownel et asseoir durablement son maintien au pouvoir. Il fait convoquer les 33 députés de l'assemblée nationale, le samedi 24 novembre, en se disant qu'il allait les soumettre à son dictat.
Dix-sept députés munis de 4 procurations de députés empêchés, soit 21 députés en tout sont restés au palais depuis le matin jusqu'à minuit, sans que la session soit ouverte, sans qu’ils ne soient accueillis par le président ou le vice-président de l'assemblée.
La manœuvre du clownel a lamentablement échoué devant le courage et l'esprit de responsabilité des députés de Muwali, Ndzuwani et Ngazidja opposés à l'illégalité et à la dictature du pouvoir en place.
Ces dignes représentants du pouvoir qui se sont montrés incorruptibles, sont conscients qu'ils sont désormais le dernier bastion de la démocratie après la suppression de la cour constitutionnelle et l'embrigadement de la cour suprême, de la justice, de l'armée etc.
Nous saluons cette attitude de dignité et de responsabilité morale et politique de la majorité des députés et appelons à redoubler d'efforts et de persévérance pour faire barrage à la dictature du petit clownel.
Non à la confiscation des libertés démocratiques !
Seule la constitution de 2001 est légale !
A bas la dictature d’Azali !
Vive Anjouan dans la plénitude de ses prérogatives !
Vive l’État souverain d’Anjouan !
La voix des Anjouanais en colère,
Anli Yachourtu JAFFAR
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