L’Union de l’Opposition Comorienne en France n’a pas du tout donné crédit à la parole du président de la République comorienne. Par respe...
L’Union de l’Opposition Comorienne en France n’a pas du tout donné crédit à la parole du président de la République comorienne. Par respect à l’Union Africaine, en tant qu’un des artisans de l’accord cadre de Fomboni du 17 février 2001, nous avons dû suivre sa volonté d’officier un dialogue inter comorien pour sortir le pays de la crise politique et institutionnelle.
Ce dialogue, voulu par l’Union Africaine et fortement souhaité par l’Union de l’Opposition, n’a pas débuté dans les meilleures conditions. Dès le départ, le pouvoir a mis le bâton dans les roues en méprisant les mesures d’apaisement proposées, particulièrement la libération de tous les prisonniers politiques sans exclusion. D’autre part, l’apaisement ne peut pas être la fermeture des portes des conseils des îles et la clôture des comptes des gouvernorats, mesure que le Conseil Suprême a rejetée totalement.
Par ailleurs, nous apprenons que le président comorien voudrait sortir un décret par lequel il nommerait des personnes pour composer le Comité de Suivi du dialogue. En ce qui concerne l’Union de l’Opposition Comorienne en France, ces nominations constitueraient une tentative de corruption et de récupération politique que nous dénonçons avec vigueur. L’expérience du Mouvement du 11 août est largement suffisant pour ne pas commettre de nouveau les mêmes erreurs. Cette fois-ci, les membres du comité de suivi issus de l’Opposition seront désignés par la structure et ce seront des militants animés de l’esprit patriotique et qui combattent la mendicité. Aux lieu et place du décret sera mis en place un protocole d’accord signé par le président de l’Union de l’Opposition et le président de la Mouvance présidentielle. Les membre du comité de suivi sont des bénévoles.
Pour l’Union de l’Opposition Comorienne en France, il s’agit de se battre contre la balkanition des Comores et pour préserver au plus haut niveau l’Unité Nationale et l’Intégrité territoriale.
Paris le 2 octobre 2018
Pour l’U.O.C.F
Secrétaire Général
Kamal Abdallah
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