C'est ce que perçoit l'opinion en général, l'opposition en particulier. Celle-ci tente d'accréditer l'idée selon laqu...
C'est ce que perçoit l'opinion en général, l'opposition en particulier. Celle-ci tente d'accréditer l'idée selon laquelle toutes les affaires en cours relèvent de la théorie du complot. Finalement personne ne croit plus â personne.
Le « coup d'État » est imaginaire, « la tentative d'assassinat de Moustadrane » est un coup monté, le référendum du 30 juillet est bâtard et enfin « l'insurrection de Mutsamudu est l'oeuvre d'une main invisible, les personnes qui se sont rendues seraient des acteurs du film. Vue de l'opposition.
Cette vision est ancrée dans l'opinion, à cela s'ajoute une grande propagande menée dans les réseaux sociaux, relayée par les médias internationaux. L'objectif était de coller à Azali l'étiquette de dictateur? pari réussi, puisque, il est perçu comme tel. Mais les agissements du régime n'abondent il pas dans ce sens ?
Par le mélange de genre. Personne n'est à sa place, la justice n'est pas crue et n'est donc pas crainte, elle est perçue comme dirigée. Elle manquerait donc d'indépendance, un climat de jungle en résumé.
Dans un tel climat, il est urgent que le régime restaure un climat de confiance, il en va de la concorde nationale. Pas un contre tous et tous contre un, là n'est pas la question. Aucun conflit au monde ne s'est réglé par les chants des armes, mais toujours par la négociation, à condition bien sûr que l'objectif poursuivi soit l'intérêt général, là est la vraie question.
Par Daoud Halifa
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