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Le pouvoir et ses apocalypses prémédités
Opinion libre - Ceux qui ont déjà vu le film en dessin animé qui s’intitule « le Roi lion », où le règne de Scar a plongé en branle-bas un pays entier, peuvent déjà avoir ce type de règne aux Comores ces derniers temps. Le colonel Azali risque de faire fuir tout le monde du sol comorien. Et ceux qui ne sont pas d’accord avec sa machine à cramer le pays, sont et seront en prison.
Colonel Azali a hérité d’un pays stable comme l’a dit Djaffar Ahmed Said, son ancien Vice-président, victime du totalitarisme. Le chef de l’Etat entreprend la démolition de ce pays, lui qui a l’ effroi de gouverner un pays stable. Comment pour mater une manifestation pacifique, on envoie-t-on des militaires et des gendarmes… dont la présence a dégénéré la situation. Tout le monde a compris que c’est pour un prétexte d’incriminer le gouverneur de l’île d’Anjouan, démocratiquement élu, après plusieurs lunes de stratégies échouées. Le gouverneur Salami est sans doute une dard sous le pied du pouvoir. Passons.
Provoqués par le pouvoir, des échanges de tirs dont plusieurs morts et un grand nombre de blessés ont eu dans la ville de Mutsamudu. Ce samedi 21/10/2018, le pouvoir et ses communicants, chantent une libération de la ville de Mutsamudu. Mais l’intervention des forces de l’ordre à Mutsamudu, peut donner quel bilan des affrontements qu’elles ont mis fin, en libérant Mutsa ? Pourquoi le pouvoir ne révèle pas ni les noms, ni les villes… des soldats qui ont péri dans cette guerre ? Le nombre exact le gouvernement l’ignore ou n’ose pas à révéler.
En vérité, ces enfants comoriens dont les proches ont besoin de faire le deuil, attendent quoi où pour les rituels...? Est-ce que le pouvoir ouvrira une enquête pour que l’on sache le véracité de l’opération ? Mais dans cette intervention sont arrêtés combien de rebelles, sont saisies combien d’armes… pour sa conformité ? Quand une armée aspire avoir libéré une ville déjà libre, après être abandonnée par ceux qui l’avaient « pris en otage », alors cela ne s’appelle pas une confession ? Passons.
Notre reconnaissance aux anciens de la ville de Mutsamudu, qui ont fait preuve d’efficacité et grâce auxquels, les forces de l’ordre ont pu entrer dans la Médina sans tambour ni trompette et même sans risque… Ces rebelles accouchés par une manifestation pacifique, n’ont pas arrangé de même la situation, même s’ils se sont retirés de la ville.
Oui s’ils n’ont pas dépêtré leurs mitrailles, on n’aurait pas enregistré la mort des plusieurs soldats dans ces échanges de tirs. Cela n’a pas suffi, le pouvoir en place est entrain de couver un climat d’apocalypse dans les prochains temps. L’incrimination forcée du gouverneur Salami… pour trouver un prétexte pouvant justifier son arrestation, est abouti enfin à son arrestation et mis en résidence surveillée. Une obsession plus grave. Passons.
Salami est un gouverneur élu d’Ajouan. L’inquiétude est que le chef de l’Etat, colonel Azali méprise les dégâts qui seraient engendrés par une situation pareille, en réveillant un vieux diable endormi en fermant un seul œil, pour des fins personnelles. Le pays est pris en otage par un clan, dont la peur est, le sentiment primaire qui l’anime.
Un sentiment qui aboutit à une répression à de la démocratie, oppression de la liberté individuelle, manque de respect aux valeurs plus élémentaires de l’homme… La mise en résidence surveillée du gouverneur Salami, qui probablement va aboutir à une prison, est d’une lourde conséquence… dont Azali et les siens sont conscients et responsables. Mais le pétrole a ses multiples risques.
Par Said Yassine Said Ahmed - photo©la rédaction
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