Mardi 2 octobre 2018, la journée internationale de la contraception a été célébrée dans la préfecture de Oichili-dimani, plus précisément...
Mardi 2 octobre 2018, la journée internationale de la contraception a été célébrée dans la préfecture de Oichili-dimani, plus précisément dans le village de Chomoni. Nombreuses personnalités ont répondu présents, les chefs religieux, les ONG et une mobilisation des localités de la région du centre-est. Les partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine de la santé de la reproduction ont aussi fait le déplacement à l'instar de l'assistant Représentant de l'UNFPA ou de la Responsable du Programme PASCO (AFD-COMORES) qui intervient dans cette composante.
L'objectif de cette célébration est d'informer et sensibiliser la population sur les différentes méthodes de contraception existantes, les risques liés aux relations non protégées mais aussi les grossesses non désirées et les IST.
Mamadou Boina Mecha de l'UNFPA-COMORES a félicité l'implication des leaders religieux sur la question de la planification familiale. Selon lui, « les efforts des autorités gouvernementales donnent beaucoup d'espoirs et l'UNFPA est un organe qui milite aussi pour les droit à la santé de la reproduction ». Et justement, cette année le thème de la journée est : "La planification familiale est un droit".
Le Dr Abdoulhakim Mohamed Chakir (photo à droite), enseignant en sciences islamiques, a dans son intervention insisté sur la légalité de la contraception. « L'espacement des naissances n'a jamais été interdit en Islam » selon l'Ulema.
La Ministre de la Santé a fait savoir que dans notre pays les enquêtes révèlent que la prévalence contraceptive est de 14%, l'indice de fécondité est de 4,3 enfants par femmes malgré les efforts du Gouvernement et des partenaires. Dr RASHID Fatma reconnaît que le faible taux de prévalence contraceptive augmente les risques de décès maternels et des avortements à risques.
Pour des solutions, « le Ministère développera une Stratégie nationale de planification familiale suivi d'un Plan de communication unique en impliquant les différents acteurs notamment les Leaders religieux et les Hommes », a déclaré la Ministre de la Santé. «Les contributions et les recommandations des chefs religieux seront prises en compte lors de la planification 2019 afin que nous puissions créer un Réseau des Leaders Religieux champion en Planification familiale », a affirmé Dr RASHID MOHAMED MBARAK Fatma.
Le Ministère
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