Pour avoir agressé d’un coup de machette sur la tête de Mohamed Ali, le 03 Octobre, Koudouroi Bacar risque une peine de 2 ans d’emprisonn...
Pour avoir agressé d’un coup de machette sur la tête de Mohamed Ali, le 03 Octobre, Koudouroi Bacar risque une peine de 2 ans d’emprisonnement avec sursis. Il n’a pas supporté la relation qu’entretient la victime avec sa sœur.
Le 03 Octobre, vers 19h dans la région de Mboudé, Mohamed Ali était victime d’agression physique commise par le jeune Koudouroi Bacar pendant qu’il se trouvait dans sa case avec la sœur de l’agressé. Mohamed Ali a la tête couverte d’un gros pansement tout autour. Il confirme avoir reçu un coup de machette du jeune Koudouroi. « J’étais assis à côté de S. B qui est la sœur de Koudouroi, dans ma cabane entrain de discuter tranquillement, quand tout à coup Koudouroi a surgi de nulle part avec une grosse machette à la main. Quand je l’ai vu, j’ai su directement qu’il n’était pas venu discuter. Donc j’ai tenté de trouver une issue de secours quand tout à coup, j’ai reçu un coup sur la tête. Je me suis retrouvé par terre couvert de sang.
Cela n’a pas suffi, Koudouroi s’est jeté à nouveau sur moi et a essayé de poser sa machette sur mon cou pour m’égorger. J’ai crié de toutes mes forces en espérant que quelqu’un vienne à mon secours ». A raconté à la barre la victime. Mahmoud qui est le principal témoin a confirmé la même version des faits. « Quand je suis entré dans la maison, j’ai vu Mohamed Ali étendu par terre et Koudouroi était au dessus et le menaçait avec une grosse machette. Il faisait nuit, donc, je les ai éclairés avec mon téléphone portable. D’autres personnes sont venues après moi. Ensemble on s’est débrouillé pour retirer la machette de la main de Koudouroi, ensuite conduire Mohamde Ali à l’hôpital avant que la plaie ne s’infecte».
Cela n’a pas suffi, Koudouroi s’est jeté à nouveau sur moi et a essayé de poser sa machette sur mon cou pour m’égorger. J’ai crié de toutes mes forces en espérant que quelqu’un vienne à mon secours ». A raconté à la barre la victime. Mahmoud qui est le principal témoin a confirmé la même version des faits. « Quand je suis entré dans la maison, j’ai vu Mohamed Ali étendu par terre et Koudouroi était au dessus et le menaçait avec une grosse machette. Il faisait nuit, donc, je les ai éclairés avec mon téléphone portable. D’autres personnes sont venues après moi. Ensemble on s’est débrouillé pour retirer la machette de la main de Koudouroi, ensuite conduire Mohamde Ali à l’hôpital avant que la plaie ne s’infecte».
Pour sa défense, Koudouroi a [next] expliqué à la cour que cette version est truffée de mensonges. Qu’il n’a porté aucun coup à Mohamed Ali encore moins avec une machette. « J’ai prévenu Mohamed Ali, à plusieurs reprises, de laisser ma sœur tranquille. Je lui ai fait comprendre par la manière douce que j’étais contre la relation qu’elle a avec ma sœur. C’est humiliant et dure à supporter. Ce n’est pas la première fois, qu’il profite de ma sœur. C’est devenu une habitude pour lui. Mais, cette fois j’ai pu contrôler ma colère quand j’ai su que ma sœur se trouvait dans sa cabane ». Il a ajouté que c’est vrai qu’il s’est introduit dans la maison, avec une machette à la main, mais, a précisé que c’était juste pour l’intimider parce qu’il est beaucoup plus grand que lui. Selon lui, sa blessure à la tête est causée par un morceau de tôle quand il a essayé de lui barrer le chemin pour l’empêcher de s’échapper. Ce que confirme la sœur du prévenu.
Le ministère public reconnait le degré de l’acte violent que Koudouroi a commis, mais prend en considération l’état mentale, le ressentiment lié au contexte, voir sa sœur aux bras d’un homme, illégitimement. Il demande à la cour de condamner Koudouroi à une peine de 2 ans d’emprisonnement avec sursis. Le verdict sera prononcé le Samedi 13 octobre.
Par Ramzy Saïd Kamal
Article publié par le quotidien Masiwa komor
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