Ibrahim Ali Mzimba a pris un virage à 90° qui n'est pas dans le cadre de sa profession d'avocat et en tant que Bâtonnier de l...
Ibrahim Ali Mzimba a pris un virage à 90° qui n'est pas dans le cadre de sa profession d'avocat et en tant que Bâtonnier de l'ordre des avocats :
- il accuse la justice comorienne de non indépendante et corrompue
- il est contre des poursuites à l'encontre du député Ibrahima Mhoumadi accusé de forfaiture et d'usurpation de fonction
- le bâtonnier de l'ordre des avocats est aussi contre les poursuites lancées contre l'ancien président Ahmed Abdallah Sambi.
Le bâtonnier a poursuivi son itinéraire pour donner une définition au délai de prescription. En disant que le délai de prescription est un principe général de droit qui désigne la durée au - de là de laquelle une action en justice, civile ou pénale n'est plus recevable. Ça tout le monde le sait que le délai de prescription rentre dans le cadre des principes généraux de droit mais il a oublié une chose : le fait de nous fournir ce délai pour son Ancien Raïs Ahmed Abdallah Sambi.
Je dois rappeler au bâtonnier que certaines infractions, le délai de prescription court à partir du jour où l'infraction est apparue. Monsieur Ibrahim Ali Mzimba doit nous préciser où c'est commencé et où est fini le délai qu'il a déclaré prescrit pour Sambi, car on sait très bien que pour les contraventions le délai de prescription est un an, pour les délits 6 ans et 20 ans pour les crimes. L'enquête parlementaire qui a révélé les irrégularités de l'ancien président n'a même pas fait un an. Alors, il faut que le bâtonnier soit clair là dessus et nous dire précisément ce délai.
Le bâtonnier déclare aussi qu'il est nécessaire que les responsables politiques et tous ceux qui gèrent les deniers publics de l'Etat rendent compte à la justice et aux citoyens sans pour autant nous dire de quoi ils sont reprochés mais à juste titre que Sambi est poursuivi et le défend il faut que tout le monde soit poursuivi même s'il n'y a rien à le reprocher.
Le bâtonnier déclare aussi qu'il est nécessaire que les responsables politiques et tous ceux qui gèrent les deniers publics de l'Etat rendent compte à la justice et aux citoyens sans pour autant nous dire de quoi ils sont reprochés mais à juste titre que Sambi est poursuivi et le défend il faut que tout le monde soit poursuivi même s'il n'y a rien à le reprocher.
Le détournement de fonds publics, par une personne chargée d'une mission de service public ou l'un de ses subordonnés est puni jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 1 millions d'euros d'amende. Monsieur le bâtonnier confond des infractions avec leur délai de prescription mais il doit savoir que des affaires datent de la première et de la deuxième guerre mondiale et demandent des réparations aujourd'hui.
Lorsque un chef d'Etat sacrifie son peuple pour ses intérêts personnels, ce peuple même 90 ans après demande réparation. Les décisions qui engagent un État et qui portent atteinte aux populations demandent toujours des réparations 70 ans après...
Par Hilali Moussa
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