Condamnable la procédure irrégulière utilisée pour la levée de l'immunité parlementaire : Mais ne nous voilons pas la face, qu'en...
Condamnable la procédure irrégulière utilisée pour la levée de l'immunité parlementaire : Mais ne nous voilons pas la face, qu'en est-il des faits qui leur sont reprochés ?
La procédure est peut être irrégulière et on peut dire que c'est une pratique condamnable le fait de vicier la procédure administrative afin de pouvoir atteindre l'adversaire politique. Mais ne nous voilons pas la face : qu'en est-il au juste des faits qui leur sont reprochés ? Aussi pour le cas Abou Achirafi, il me semble normal car un juge d’instruction ne pourra pas remettre en cause une décision d’une juridiction supérieure. Voyons !
Lecteurs et lectrices, comme toujours, le camarade Mrimdu pour faire le choix de la qualification des faits, il n'a nullement pas besoin de sondage pour savoir ce qui plairait aux lecteurs. Oui, pour ceux qui l'auraient oublié, rappelons pour le cas Abou Achraf, il a été arrêté une première fois et la Cour d’appel a tranché : il est libre et cela me semble-t-il normal car c’est comme ça qu’il comparaîtra devant le tribunal le jour du jugement de cette affaire. Un juge d’instruction ne pourra pas remettre en cause une décision d’une juridiction supérieure (Chambre d’accusation arrêt N°15/14 du 11 mars 2014 et Cour constitutionnelle arrêt N°38/14 du 12 avril 2014 ). et donc, parler de la levée de son immunité est tout simplement insensé à mon sens.
La levée de l'immunité pour les autres parlementaires
Ici encore, convenons qu'il y a une nette différence entre une personne qui a bravé l'interdit et qui a déjoué volontairement la règle et la procédure pour pouvoir commettre des délits et/ou crimes comme ( coupée une main; détourner des fonds public qui auraient pu être utilisés pour financer l'émergence...), et de l'autre coté un pouvoir public qui, lui aussi certes devait et doit respecter les procédures pour attraper et juger les malfaiteurs, mais qui n'a pas été sur le strict respect des consignes énumérés par le règlement et les [next] procédures pour au final, délivrer un soupçonné malfaiteur à la justice.
Bien que la présomption d’innocence nous oblige prudence, force est de savoir que la procédure bien que cela faisant partie de l'instruction, elle n'est pas non plus une finalité puisque comme disait l'autre " On pouvait très bien suivre de manière servile les moindres exigences de la procédure et ne jamais résoudre une seule affaire ".
Alors oui, certes il est important de respecter les procédures, mais il est aussi important de savoir que c'est justement sur la procédure que le malfaiteur mise pour empêcher d'évoquer et de juger les faits : La main du gendarme Ali Radjabou a été coupée c'est un fait. Il y a des comptes en Suisse et dans les îles Caïmans où se trouve notre argent détourné, oui ou non ?
Alors, le comment les personnes soupçonnées sont rattrapées et quelles procédures pour la mise en examen ? on peut légalement et légitimement se poser ces questions. Autant, il est plus important surtout de savoir si ces personnes mis en examen ont bel et bien commis les actes qu'on leur reproche.
Après tout, le vrai et le faux, c'est la justice qui nous le dira et, si les actes qu'on leur reproche, ou que l'on leur soupçonne d'avoir commis sont vrais, dans ce cas les erreurs ou même les fautes dans les procédures, ne peuvent pas être émises pour constituer un refuge aux malfaiteurs.
Mrimdu
HabarizaComores.com (Habari Za Comores)| أخبار من جزر القمر
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