Djaffar Ahmed Saïd, ancien Vice-président, Ainsi donc, le Président Azali compte faire le vide autour de lui en mettant au trou tous les ...
Djaffar Ahmed Saïd, ancien Vice-président, Ainsi donc, le Président Azali compte faire le vide autour de lui en mettant au trou tous les leaders politiques susceptibles de lui faire ombrage dans son ambition de se faire renouveler son bail à Beit-Salam .
Quand certains comme SEM Ahmed Abdallah Sambi, leader du Juwa, ainsi qu’une partie du staff de cette formation politique sont jetés sans ménagement en prison, d’autres sont enfermés à double tour dans les placards de Beit-Salam où ils vivent en attente d’un maroquin dans le gouvernement ou tout au moins un poste grassement rémunéré dans l’administration.
Le chef Emergent est, ainsi, parvenu à acheter pour peu de frais leur silence, si ce n’est leur allégeance.
Une allégeance dont n’aurait pas fait preuve l’ancien Vice-Président Djaffar Ahmed Saïd qui se trouve ainsi dans l’œil du cyclone.
En effet, nous venons d’apprendre aujourd’hui que ce magistrat de formation est la cible de deux tirs croisés émanant du régime Azali, un régime qu’il a servi jusqu’il y a tout juste deux semaines.
Alors que la justice a émis à son encontre un mandat d’arrêt international
[pour des faits d’attentat et complot contre l’autorité de l’Etat], le ministère des affaires étrangères a tout bonnement décidé d’annuler ses deux passeports diplomatiques.
Ainsi, l’ancien Vice-président qui a vertement désavoué la démarche inconstitutionnelle du Président Azali qui, en perspective de son projet de référendum pour la révision de la Constitution le mois de juillet dernier s’est empressé de dissoudre la Cour constitutionnelle, est aujourd’hui dans le collimateur du régime.
Elle n’est pas belle l’amitié ?
En quelques mois, le régime Azali s’est employé à réduire au silence l’opposition qui s’en est sortie malheureusement très affaiblie au Comores.
A l'exception de l'union de l'opposition de France qui se bât corps et âme pour la démocratie, le droit de l'homme, la liberté d'expression par l'infatigable
Mr Kamal ABDALLAH du parti juwa
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