Sittina Farate Ibrahima exploite avec succès et met en valeur les produits de rente comoriens comme l'ylang-ylang, le girofle ou la c...
Sittina Farate Ibrahima exploite avec succès et met en valeur les produits de rente comoriens comme l'ylang-ylang, le girofle ou la citronnelle. L'enfant de Nyoudzaha Bambao a monté une société qui produit des huiles essentielles et des hydrolats qui soignent le corps humain dans son ensemble. Salwa Mag revient donc sur cette lauréate du concours "Mavuna méma" de Meck-Moroni, trois ans après...
Désormais, il n'est plus besoin d'importer des huiles essentielles, des huiles de massage ou des hydrolats pour soigner, traiter et protéger notre corps. Ces produits de meilleures qualités sont disponibles dans l'archipel grâce à Biozen SARL, la société dirigée par Sittina Farate Ibrahima, cette jeune femme qui a décrochée le premier prix du concours "Mavuna Mema" en 2015. C'est justement en remportant ce prix qui récompense les personnes qui s'investissent dans de domaines "prioritaires pour le développement", que cette jeune femme a lancé sa société qui exploite l'ylang-ylang, le girofle ou la citronnelle. " Le prix de la Meck-Moroni qui constitue 40% de l'investissement a permis de lancer les travaux d'installation de l'usine de production des huiles essentielles", martèle cette détentrice d'un Master 2 en Agronomie et spécialisée dans le domaine de la culture de rente.
Depuis son lancement, la société grandit et présente une variété de produit qui font le bonheur du corps humain. "Actuellement, on a lancé 4 types de produits huiles essentielles, hydrolat, huile de massage et masque visage ( Msidzanu)", se gratifie la jeune femme née en 1989. Ces produits ne se vendent pas seulement aux Comores. Depuis un moment, la gamme Biozen se trouve dans le marché européen. " Grâce au soutien du projet Cadre Intégré Renforcé (CIR), nos produits viennent d’être certifié ISO Union européen. Avec cette nouvelle certification, nous espérons élargir nos surfaces de distribution", annonce celle qui est formée à Madagascar.
Cependant, la société est limitée à la distillation tout comme le personnel .C'est pour cette raison que la patronne est obligée d'être au four et au moulin. " Nous essayons de gérer au mieux mais certaines choses nous échappent. Ce n’est pas facile d’être manager d’une Start-up car on est obligé d’être polyvalent. Vu le manque de revenus, on ne se permet pas d'élargir les ressources humaines. On se trouve à gérer plusieurs activités en même temps", relativise Farate née de parents agriculteurs.
Salwa Mag
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