Photo d'archives: Belou et Faïza J'ai pour principe de ne pas rendre le mal par le mal. Ni de ne pas prier Dieu pour qu'il ...
Photo d'archives: Belou et Faïza |
J'ai pour principe de ne pas rendre le mal par le mal. Ni de ne pas prier Dieu pour qu'il me rende justice. Dieu n'a pas besoin d'avocats.
Je suis d'une infinie tristesse aujourd'hui. Un communicant de Beitsalam a interdit l'accès de la Gazette à la résidence présidentielle alors que le Haut représentant de l'Union africaine y est reçu par le président de la République. Ce communicant savait que c'est moi qui devais assurer la couverture de la rencontre. Il a essayé de dire à mon rédacteur en chef, de ne pas m'y envoyer. Celui-ci lui a répondu que c'est moi qui irai à Beitsalam.
Je suis triste parce que l'on m'empêche de faire mon boulot.
Tout au long de ce mois d'août où mon badge d'accès m'a été retiré le jour du référendum et que j' ai été empêchée d'écrire pour Al-watwan par son directeur général, durant lequel par deux fois, le ministre de l'intérieur m'a jetée en pâture sur les ondes de la Télévision nationale, durant lequel, j'ai finalement été licenciée abusivement et pour des raisons fallacieuses, j'ai tenté de prendre de la hauteur.
Je me suis dit, si on m'empêche d'écrire à Al-Watwan, j'irai ailleurs, le plus important étant de faire ce que j'aime. Je n'en voulais jusqu'ici à personne. Mais aujourd'hui, un nouveau palier a été franchi, l'on m' a empêchée de faire mon travail. Et que ce communicant sache que ce n'est pas La Gazette qu'il a censuré mais le président de la République et le Haut représentant de l'Union africaine.
Je ne sais si le chef de l' Etat est au courant. Mais au fond de moi, je suis persuadée qu'un jour,je rendrai ce coup. Peut-être pas dans l'immédiat. La roue tourne. Elle finira par tourner. Si ce communicant lit ce post, qu'il sache que je lui en veux. Alors que je n'en veux ni au ministre de l'intérieur, ni au directeur général d'Al-watwan.
Le plus important pour moi étant de faire mon boulot et qu'on ne m'empêche pas de le faire.
Que Vive la République.
Faïza Soulé Youssouf
Faïza Soulé Youssouf
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