Communiqué du Consulat de l'Union des Comores en République de Maurice: Mercredi le 12 septembre 2018. Le Consulat honorair...
Mercredi le 12 septembre 2018.
Le Consulat honoraire de l’Union des Comores est navré de souligner que les malades comoriens sont pénalisés par le règlement de l'Agence AIR MAD à Moroni. Le fait qu’en secteur privé, l’agence Air Mad demande une lettre de la clinique attestant qu’une ambulance viendra à l’aéroport pour récupérer le patient est concevable. C’est une démarche qu’on a récemment entamé pour une patiente comorienne.
Cependant, ce qui est totalement inconcevable, c’est le fait que ladite agence demande cette même attestation pour le secteur public alors qu’il existe une convention de Santé entre les deux États (mauricien et comorien) élaborant une autorisation d'admission officielle du gouvernement mauricien pour les patients comoriens et le Consulat s'occupe de toutes les malades évacuées par le Ministère de la Santé des Comores dont le service ambulancier de l’hôpital public. Les procédures requises pour une ambulance par un hôpital public se font par le consulat après que le patient ait transmis son itinéraire de vol au Consulat.
Cependant, ce qui est totalement inconcevable, c’est le fait que ladite agence demande cette même attestation pour le secteur public alors qu’il existe une convention de Santé entre les deux États (mauricien et comorien) élaborant une autorisation d'admission officielle du gouvernement mauricien pour les patients comoriens et le Consulat s'occupe de toutes les malades évacuées par le Ministère de la Santé des Comores dont le service ambulancier de l’hôpital public. Les procédures requises pour une ambulance par un hôpital public se font par le consulat après que le patient ait transmis son itinéraire de vol au Consulat.
La question se pose alors: comment se fait-il que le patient Salim Ali qui a une autorisation officielle du Ministère de la Santé de Maurice pour une admission à l’hôpital public, a dû faire face à tant de problèmes auprès de Air Mad la semaine dernière qui exigeait cette attestation avant de le laisser quitter Moroni? Ladite agence lui a appliqué un règlement qui aurait dû être cibler aux patients en privé et non aux patients officiellement admis par l’État mauricien et dont les démarches sont effectuées par le Consulat.
Suite à cet incident, on nous a demandé de réserver une ambulance dans le secteur privé pour Monsieur Salim Ali qui est en secteur public car il n’arrivait pas à faire son billet à cause dudit règlement de Air Mad. Ce n’est pas normal qu’une agence impose son règlement à l’État mauricien qui s’est déjà engagé dans la Convention de Santé de procurer une ambulance au patient officiellement admis dans leur hôpital. Et ce n’est pas normal non plus qu’une ambulance d’une clinique privée récupère un patient pour l’emmener à l’hôpital public.
Ainsi, on a dû déroger à la procédure normale pour que le patient Salim Ali ne continue pas de souffrir sur le sol comorien.
C’est un problème qui doit être pris en compte rapidement car cette situation ne peut pas perdurer. En plus de nous faire déroger à la procédure, on laisse des patients malades, nécessitant rapidement des soins à Maurice, attendre pour rien.
SULLIMAN TAGAULLY
CONSUL HONORAIRE
PRESIDENT DE LA COMMUNAUTÉ COMORIENNE
Rep. de MAURICE
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