Photo d’archives: Le président Azali et son ministre des finances Polémique politique à part, mais force est de constater que ces deux...
Photo d’archives: Le président Azali et son ministre des finances |
Polémique politique à part, mais force est de constater que ces deux premières années du mandat Azali, ont été marquées par un effort budgétaire sans précédent dans l'histoire des finances publiques Comoriennes.
En dépit des exagérations dans quelques chapitres de dépenses, il faut reconnaître la rigueur imposée par le ministre des finances, qui permet à l'État de faire face à un certain nombres de dépenses, dont la régularité des salaires, malgré l'arrêt des recettes provenant de la citoyenneté économique. Autrefois, l'aide budgétaire accordée par les pays amis, nous permettait de compléter le paiement des salaires.
Cette stabilité a permis d'orienter l'aide dans les infrastructures, routes, hôpitaux et autres. Par ailleurs, un point mérite d'être souligné, mon propos ne tend pas à dire que les détournements des deniers publics ont pris fin, loin de là. Certaines pratiques de malversations subsistent encore. Comment peut-il en être autrement puisque la vieille seraille est toujours présente et active.
Par exemple dans le domaine de passation des marchés publics, on rapporte que seul le président adjuge, ceci est fort regrettable et doit cesser pour les nécessités de l'équité entre citoyens. Et enfin , on ne cessera assez de le répéter, l'éducation étant le socle de tout progrès humain, les efforts cités en référence ne peuvent êtres couronnés de succès à long terme que lorsque une réelle réforme de notre système éducatif sera engagée.
Par Daoud Halifa
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