Après l'accord de principe donné par les protagonistes, pouvoir et opposition, pour parvenir à un règlement ou tout au moins à une dé...
Après l'accord de principe donné par les protagonistes, pouvoir et opposition, pour parvenir à un règlement ou tout au moins à une détente, les positions de deux parties se corsent. À les entendre, aucun de deux camps ne semble prêt à lâcher du lesse. Le pouvoir se cantonne sur la nouvelle constitution, l'opposition sur l'ancienne.
Comment trouver un consensus dans un tel campement? Cela rappelle un peu sans comparaison divine, l'interprétation des catholiques et musulmans sur la création de l'univers. Les premiers pensant que Dieu a créée l'univers en six jours et s'est reposé, les seconds disant, qu'on ne peut parler de repos de Dieu, car qui dit repos, dit fatigue et, Dieu ne peut éprouver fatigue. Voilà à quoi on s'oriente dans les prochains jours ou les mois à venir. On ne cessera jamais de le répéter, que les premiers perdants sont les masses populaires qui attendent toujours une amélioration de leur vie quotidienne et qui tarde à venir.
Si d'aventure, aucun compromis n'est trouvé, la responsabilité la plus grande incombera à l'opposition dans la mesure où elle continue de penser que l'annulation du référendum est quelque chose de possible, ce qui constituerait un fait sans précédent dans l'histoire des institutions dans le monde. Par cette insistance, l'opposition peut apparaitre comme le premier allié du président Azali (répétition de l'histoire) puisque la vraie opposition d'Azali progresse déjà dans son camp par la multiplication des tendances pour le contrôle du pouvoir.
Il est important de rappeler qu'en 2017 seize élections se sont déroulées en Afrique, toutes au départ ont connues les mêmes frictions, mais le pragmatisme des classes politiques a toujours conduit à un consensus, Soyons responsables.
Par Daoud Halifa
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