Jugez moi incrédule, pessimiste ou tout ce que vous voulez, mais je garde ma ligne, celle de la capacité de dire ce que je pense et de pe...
Jugez moi incrédule, pessimiste ou tout ce que vous voulez, mais je garde ma ligne, celle de la capacité de dire ce que je pense et de penser ce que je dis. AZALI et sa bande campent sur leur position: rien n'arrête la marche en avant d'un régime décidé à installer une monarchie de droit divin même si pour cela, il doit agrandir les cimetières par des martyrs. Le Gouvernement n'a pas mâché ses mots presque menaçant sur la table de négociation.
Deux îles sur les trois ont officiellement rejetés l'autoproclamation d'une constitution pondu par le régime centralisant tous les pouvoirs. L'Union Africaine, maître de cérémonie, subit ou est mise sous le fait accompli. Ironie du sort! pendant que l'Afrique se débarrasse des régimes monopartites et dictatoriaux, l'Union Africaine perd la langue avantageant l'instauration des régimes politiques made in BOKASSA, IDIAMINE DADA, MUGABE, ...que sais je encore!
Malgré les actes vécus par des représentants internationaux lors des assises à sens unique, extrêmement financées et violemment militarisées; en dépit des excès et violations commis par AZALI et l'armée sous l'oeil avisé des observateurs de la force de prévention internationale, l'Union Africaine semble valider un référendum qui ressemble à tout sauf à un référendum. Il n'est pas besoin d'être diplômé de Harvard pour constater l'échec du monologue sous arbitrage de l'organisation panafricaine à sa tête LAMAMRA.
Avec une dose démesurée de mauvaise foi, les criminels du droit, de la légalité, des finances qu'on désigne sous le nom de "mouvance présidentielle" brandit les slogans de "non ingérence aux affaires internes", "la souveraineté des pays à décider du destin de leur pays". D'ailleurs, le préalable à toute négociation était la libération des prisonniers politiques. J'aimerais ne pas avoir raison, mais l'espoir d'une sortie de crise est ainsi utopique. Comoriennes/Comoriens! imposons le droit et la démocratie.
BEN ALI
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