Tous les participants à la retraite des experts de santé pour la surveillance du paludisme, qui se déroule dès ce samedi à Mohéli, sont p...
Tous les participants à la retraite des experts de santé pour la surveillance du paludisme, qui se déroule dès ce samedi à Mohéli, sont passés par la séance obligatoire : celle du dépistage du palu. Ce ne sont pas les autorités sanitaires qui vont faire exception. En effet, l'île de Djoumbe Fatima veut conserver les acquis et préserver sa population de cette épidémie.
Dans cet hôtel de la capitale où se déroule l'atelier de la première journée, une petite table est installée dans le coin, à l'entrée. Deux infirmières et un assistant font passer le test tour à tour aux nouveaux arrivants des autres îles. Une toute petite piqûre, un bout de sang et le tour est joué. « D'ici quelques minutes nous saurons si vous avez le palu ou pas », annonce d'une voix assumée Mlle Salamat, dans sa blouse blanche. Ce même message est adressé à toutes les personnes présentes dans la salle, de la Secrétaire générale au Directeur Général de la Santé en passant par le Conseiller spécial de Madame la Ministre arrivés ce matin de Moroni. Les cas repérés dans les deux îles proviennent tous de Ngazidja d'après les Directeurs régionaux de la santé. Donc prudence oblige.
Les deux expertes chinoises qui accompagnent le PNLP en réponse à l'assistance technique conclue entre nos deux Etats, sont aussi passées devant la petite table de dépistage. A croire que l'île incarne encore aujourd'hui le statut de « bon élève » dans la lutte contre le paludisme. Les autres Comoriens devront prendre exemple sur les mohéliens.
Attaché de presse
Fomboni
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