Le comorien est un être paresseux, qui cherche les honneurs et les gloires dans la facilité et la gratuité. Sachant que facilité et gratu...
Les comoriens se distinguent en trois catégories:
- Ceux qui cherchent les honneurs et les privilèges dans la politiques.
- Ceux qui cherchent les honneurs et les privilèges dans la religion.
- Ceux qui cherchent les honneurs et les privilèges dans la "Notabilité".
Rare sont les comoriens qui cherchent à exploiter un don quelconque pour exceller dans un domaine quelconque.
Ne cherchez pas loin pour comprendre le syndrome du " Kabayila, Mdjabari, Mhadazi" atteint au peuple comorien. Tu les vois tout au long de l'année sillonner villages et villes afin de prendre part à des cérémonies (Madjlis, Maoulida, et tout autres occasions à manger à volonté, boire, et partir avec des : bahacha". Le comble dans tout ça est que, tu trouves dans cette décadence, le gouvernement, les oulémas, les notables. Comme si dans le pays tout baigne dans le bonheur et on a tout ce temps et tout cet énergie à faire la fête tout le temps. Il semblerait même que souvent c'est l'argent du contribuable qui est en jeu dans ces cérémonies [next] farfelues.
Imagine si les comoriens se rivalisent sur des projets d'innovations, des créations économiques, industrielles, sociales: I have a dream". Un jeune comorien est l'initiateur du projet de " Tramway " reliant MBENI et Foumbouni. Un comorien bâtisseur d'un réseau des supermarchés dans l'ensemble des îles. Un comorien qui a investi dans un centre de traitement des déchets. Les exemples sont nombreux.
Admettons le, un pays a besoin certes de la politique, de la spiritualité, de la tradition. Cependant, le développement économique, Le progrès agricole, scientifique et sociales nécessite le concours de tout un chacun dans chaque secteur où on estime avoir du talent, une inspiration. Ne me dites pas que nous sommes tous destinés à devenir Notables, politiciens ou Fundi.
Faisons confiance en nos capacités à faire rayonner ce beau pays en apportant chacun sa pièce du puzzle.
Ben Ali Mbae
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