A Madagascar, la présidentielle approche à grand pas. Le premier tour doit avoir lieu le 7 novembre. Pour l'instant 18 candidats ont ...
A Madagascar, la présidentielle approche à grand pas. Le premier tour doit avoir lieu le 7 novembre. Pour l'instant 18 candidats ont déposé le dossier de candidature. Deux ancien présidents briguent la magistrature suprême, sans compter le chef de l'Etat sortant, également candidat à sa propre succession.
Madagascar rêve de changement mais l'histoire pourrait bien se répéter.
Trois homme d'Etat pour un seul poste et les malgaches les connaissent bien. Le premier, Marc Ravalomanana a dirigé le pays de 2002 à 2009, avant d'être évincé par un coup de force politique et militaire. 9 ans plus tard, Dada, comme on le surnomme sur l'île, a officialisé sa candidature.
Dada est là pour batir et non pour détruire. Dada est là pour protéger le peuple et non pour l'appauvrir ou le rendre triste. Dada va donner à manger à tout le monde. Marc Ravalomanana, ancien président de la République, président du parti TIM
Très contesté, sous la pression de la rue, les derniers mois de sa présidence sont chaotiques. En février 2009, sa garde présidentielle ouvre le feu contre des manifestants dans la capitale. A l'époque, le maire d'Antanarivo, c'est lui : Endj Radzouel. C'est aussi lui qui va mener le coup d'état à son terme, en envoyant l'armée investire la présidence. Pendant 4 ans, il dirige le régime de transition, aujourd'hui il rêve de reprendre les rênes, légalement cette fois.
J'ai changé. J'ai changé parce que je veux surtout de la population et du peuple malgache. Andry Rajoelina, candidat à la présidentielle malgache
Face a ces deux hommes, le président sortant, Hery Rajaonarimampianina, élu en 2014 et qui n'a pas su sortir le pays d'une profonde crise économique.
"On va sortir de la pauvreté avec des projets structurants qui ont été mis en œuvre, qui demandent peut-être un peu de temps mais qui, déjà dès maintenant, portent leurs fruits."Hery Rajaonarimampianina, président de la République de Madagascar
Ces retrouvailles improbables ont bien failli ne jamais avoir lieu, l'actuel président a tenté de réformer le code électoral, sans succès, offrant aux deux ennemis d'hier la possibilité de devenir alliés de circonstances. Dans la rue, sur cette même place 13 mai a quelques minutes d'intervalles, pour fustiger le bilan du président sortant.
Les règlements de compte, par discours interposés devrait rythmer la campagne présidentielle a venir.
Mais ces trois chef d'états ne seront évidemment pas seuls en course, 18 personnes sont pour l'instant déclarées. Les candidatures doivent encore être validées par la cour consitutionnelle.
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