Les zones d'ombres de ladite arrestation et les conditions de détention dégradantes du jeune contrôleur financier

Jusqu'à l'heure où je vous écrit ces quelques lignes, monsieur Elhad se retrouve toujours enfermer dans les locaux de la gendarme...

Jusqu'à l'heure où je vous écrit ces quelques lignes, monsieur Elhad se retrouve toujours enfermer dans les locaux de la gendarmerie nationale de l'île d'Anjouan. Les cellules de prison sont très déplorables puisque, une fois à l'intérieur, aucune différence entre le jour et la nuit. Les odeurs sont incommodantes, fortes et insupportables mais considérer par la gendarmerie comme une sorte de punition.

Les dates de l'audience publique sont modifiées et reportées depuis le début de cette affaire pour des raisons inconnues. Aucun élément de réponse n'a été fourni pour expliquer la lenteur de cette procédure, qui laisse notre frère, ami et serviteur de ce pays, dans des conditions déplorables. Pourtant, les commanditaires continuent de s'acharner sur lui et sur les membres de sa famille vivant à Anjouan, jusqu'à arrêter encore une fois hier, son oncle vivant à moroni. Nous ignorons à présent les raisons de son arrestation.

Ils ont épargné personne dans sa famille et même son encourage sans rien obtenir. Tout le monde a été libéré à part lui. Ils ont confisqués ces biens personnels, bafouer ses droits à un procès équitable, porter préjudice à sa santé physique et mentale, sans rien obtenir. Nous pensons fort à lui et nous demandons sa libération immédiate car, ce n'est pas juste qu'un homme présumé innocent puisse être arrêté, détenu, inquiété injustement et durablement sans procès équitable.

Nous demandons à ce que cette persécution organisée est injuste prenne fin car, révélateur d'un manque de preuve pouvant incriminer le jeune contrôleur financier de l'île. La mauvaise foi est une arme à double tranchant.

Nous avons foi en toi et nous espérons ta libération très rapidement insha 'Allah

Ps: NOUS PENSONS À TOUS LES PATRIOTES ARRÊTÉS ARBITRAIREMENT ET DÉNONÇONS CETTE ÉPURATION SAUVAGE.

Par: Abdallah Abdouroihamane