Selon l'adage, nul n'est censé ignorer la loi et donc, il est désormais porté à la connaissance de tous et toutes que le juge en ...
Selon l'adage, nul n'est censé ignorer la loi et donc, il est désormais porté à la connaissance de tous et toutes que le juge en charge de la validation du référendum constitutionnel du 30 juillet 2018 a rendu son verdict et a validé définitivement les résultats du référendum.
OUI : 92, 34 % ; Non : 7, 66 % ; Participation : 62, 71 %
Se faisant, la page du référendum est définitivement tournée ce lundi 6 Août 2018, nous allons pouvoir passer à l'étape suivante : La période transitoire ( tout le monde autour d'une table pour discuter cette période, ou encore la politique de la chaise vide de l'opposition ? ). Ne soyons pas dupe, ils sont déjà en campagne.
C'est donc désormais pour l'Union des Comores, une nouvelle forme de l'État qui se dote le passage d'un État unitaire déconcentré à un État unitaire décentralisé avec une autonomie des îles certes, mais une autonomie seulement administrative et de gestion des entités insulaires. Et, naturellement il y a des conséquences directes : parmi eux, il n'y a plus ni statut insulaire ni parlement insulaire (conseils des îles). Il n'y a plus des vice-présidents.
De l'humour et des conséquences directes de la nouvelle constitution : nul n'est censé ignorer la loi
- Informez à Djafar, Moustadrane et Chabhane qu'ils ne sont plus des vice-présidents et qu'ils sont les derniers vice-présidents de l'Union des Comores
- Informez aux commissaires de Hassani Hamadi, Salami Abdou et Saïd Fadhul, qu'ils ne sont plus des commissaires.
- Informez aux conseillers des îles de Ndzuwani, Mwali et Ngazidja, qu'ils ne sont plus des conseillers des îles.
- Informez aux trois juges (restants) de la Cour Constitutionnelle et qui avaient encore un mandat jusqu'en 2020, que le peuple a tranché et ils ne pourront plus parler de leurs mandats dès ce jour lundi 6 août 2018. Aussi, la Cour constitutionnelle sera définitivement transférer à la Cour suprême. Fin de citation !
En fin, une interrogation absolument légitime qui fera l'objet du prochain article :
Comment la Cour suprême pourrait recevoir une candidature d’un parti ou d’une personnalité politique qui a appelé au boycott et qui ne reconnaît toujours pas cette constitution à partir de laquelle il déposera sa candidature ? à tout à l'heure !
Mrimdu
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