Certains tentent de justifier qu'une des raisons principale de la dégradation du climat politique serait due à « l'horizon pétrol...
Certains tentent de justifier qu'une des raisons principale de la dégradation du climat politique serait due à « l'horizon pétrole.»
Cette Affirmation ne tient pas compte de la situation mondiale des énergies pétrolières, sans cesse en baisse, malgré les crises politiques qui frappent certains pays producteurs. Prix du baril très bas 70 dollars environ. Plusieurs raisons expliquent cette relative stabilité de prix.
D'une part l'augmentation de la production Saoudienne, la contre bande dans le secteur pétrolier favorisée par le contrôle de certains gisements par des groupes rebelles et, donc qui échappent au contrôle des états. D'autre part la réduction des importations causée par l'exploitation des énergies intérieures américaines, notamment le gaz de schiste. Tout ça favorise la baisse des prix du pétrole. Ces explications préliminaires étaient nécessaires, pour pouvoir appréhender la suite de l'exposé. Mais revenons au point qui nous intéresse, « le pétrole Comorien. »
D'une part l'augmentation de la production Saoudienne, la contre bande dans le secteur pétrolier favorisée par le contrôle de certains gisements par des groupes rebelles et, donc qui échappent au contrôle des états. D'autre part la réduction des importations causée par l'exploitation des énergies intérieures américaines, notamment le gaz de schiste. Tout ça favorise la baisse des prix du pétrole. Ces explications préliminaires étaient nécessaires, pour pouvoir appréhender la suite de l'exposé. Mais revenons au point qui nous intéresse, « le pétrole Comorien. »
Si l'on se réfère sur les quelques informations géologiques disponibles, les supposées hydrocarbures Comoriennnes, pétrole et gaz se trouveraient dans des profondeurs estimées à 2 000 mètres ce qui revient à conclure qu'en l'état actuel du prix du baril, soit 70 dollars environ pour rappel, exploiter le pétrole Comorien reste hypothétique car; il ne pourrait pas être compétitif en raison de cette profondeur de 2000 mètres, synonyme d'un pétrole très cher au regard du prix du marché mondial. Les perspectives à moyen termes ne permettent pas d'affirmer un renversement de tendance à la hausse.
À cela s'ajoute les mesures prises dans le monde, entre [next] autres les accords de Paris et de Rio tendant à réduire le recours aux énergies fossiles au profit des énergies de substitution, autrement dit, les énergies propres.
Que voudrais- je conclure par là ? À moins d'un conflit long et important dans le monde qui viendrait perturber l'approvisionnement mondial et, qui nécessiterait un approvisionnement pétrolier hors des zones de conflit comme les Comores, le pays est loin d'exploiter son pétrole. Le Mozambique qui dispose des hydrocarbures des profondeurs estimées à 300 à 400 mètres n'exploite pas le sien de ces profondeurs étant jugées trop coûteuses et pourtant moins importantes que les profondeurs Comoriennes. Le Mozambique exploite à l'heure actuelle seulement du Gaz se trouvant presque sous terre.
L'agitation faite à Londres le mois dernier sur l'importance des gisements Comoriens, est purement une opération commerciale menée par les sociétés détentrices d'une licence attribuée par les Comores. Ces sociétés cherchant à rétrocéder moyennant plus-value les licences en leur possession. Déjà d'ailleurs parmi ces sociétés une d'elles est défaillante, elle n'arrive pas à honorer ses engagements financiers envers les Comores. Pour clore mon propos je voudrais dire ici à ceux qui pensent que la crise politique actuelle serait liée à l'exploitation du pétrole, peuvent attendre encore une augmentation du prix du baril pour accréditer leurs thèses consistant à parler de guerre de pétrole.
Par Daoud Halifa
L'agitation faite à Londres le mois dernier sur l'importance des gisements Comoriens, est purement une opération commerciale menée par les sociétés détentrices d'une licence attribuée par les Comores. Ces sociétés cherchant à rétrocéder moyennant plus-value les licences en leur possession. Déjà d'ailleurs parmi ces sociétés une d'elles est défaillante, elle n'arrive pas à honorer ses engagements financiers envers les Comores. Pour clore mon propos je voudrais dire ici à ceux qui pensent que la crise politique actuelle serait liée à l'exploitation du pétrole, peuvent attendre encore une augmentation du prix du baril pour accréditer leurs thèses consistant à parler de guerre de pétrole.
Par Daoud Halifa
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