D’emblée la réponse est oui si on se réfère au déroulé des évènements. Depuis l’avènement des Assises Nationales, des citoyens comori...
D’emblée la réponse est oui si on se réfère au déroulé des évènements.
Depuis l’avènement des Assises Nationales, des citoyens comoriens issus de partis de l’opposition ont choisi de mener une guerre sans merci contre toute action mise en place par le pouvoir légitime et ce quelque puisse être la nature, au nom de la revanche politique. Et c’est dommage car Il s’agit là d’un déni de démocratie.
Depuis, on assiste à une vague de prises de positions controversées dont le seul but est de créer de la pesanteur pour fragiliser l’action du régime : la stratégie consiste à créer la diversion par la construction d’événements virtuels faux, paralyser les travaux de l’assemblée de l’Union en propageant de fausses rumeurs de majorité qualifiée d’opposition, décrédibiliser les institutions et surtout fustiger à outrance les responsables politiques au pouvoir notamment le Chef de l’Etat, pour en faire des démons difformes infréquentables, malgré la clarté des résultats sortis des urnes.
Ce travail de basses œuvres est surtout assuré par un groupe de cadres surtout universitaires qui officient à l’étranger ou dans la partie du territoire encore sous administration coloniale, revanchards, qui pensent que tout est faux et noir en dehors de leur champ de croyances et de vision. Ils déversent sur les réseaux sociaux des fake news nocifs et des contrevérités, loin de la réalité vécue sur le terrain.
Minimiser ou carrément taire l’acte ignoble perpétré contre un gendarme en faction devant un bureau de vote relève de la barbarie politique, tout simplement pour espérer requalifier la situation pour donner une image de chaos. D’autres cadres essaient toujours de rechercher l’équilibre fragile qui sauvera le pays mais la volonté ne suffit pas ; l’opposition est décidée à en découdre, dans un style machiavélique, avec le régime.
Il faut installer un environnement de désobéissance civile qui nous éloigne des principes primaires de la démocratie : telle est la devise. Le président de la République ne peut aucunement se soumettre au dictat de ceux qui pensent barrer la route à l’action judiciaire contre les auteurs des grands détournements sous cession sauvage de notre citoyenneté.
La procédure judiciaire doit aller jusqu’au bout sans faux fuyant.
Rien ne sert de rappeler que le rapport issu de l’enquête parlementaire était attendu par la population du fait que la commission qui en est l’auteur a été installée par l’ensemble des députés. La conjugaison des forces occultes voudrait mettre à [next] genoux l’Autorité politique dès lors que l’on affiche une volonté de rendre à César ce qui appartient à César.
Le choix qu’ils ont fait de continuer de défendre l’irréparable ne peut favoriser une concorde nationale ; il est vrai que beaucoup ont oublié que c’est l’actuel locataire du palais présidentiel qui a eu l’adhésion du peuple par la voie des urnes. Il doit imprimer son action Les autres ont le droit de s’opposer ou faire des propositions constructives, sinon l’élection n’aura servi à rien.
Nous sommes aujourdhui au summum de la bêtise humaine avec le soutien irréfléchi des actions présumées subversives qui mettraient en danger la république. Mettre en cause et ridiculiser la déclaration du Procureur de la République sur la tentative d’attentat à la sureté de l’Etat par des commentaires incompréhensibles est déjà une aberration. Cela est contraire à la morale humaine et singulièrement républicaine.
Nous étions nombreux à attirer l’attention sur les phrases assassines qui ont inondé certains journaux et les réseaux sociaux avant la tenue du referendum, lesquels prévoyaient l’hécatombe et le déluge le jour du 30 juillet. Hormis le massacre du quartier « sans fil » il n’en fut rien.
Je me rappelle cette malheureuse déclaration d’un journaliste de la place disant qu’on ne peut empêcher les personnes aux machettes et autres outils tranchants de circuler en plein jour, juste après la démonstration d’incivisme de jeunes outillés d’armes blanches. Elles ont finalement fait couler le sang d’un homme, et même plus grave, coupé la main d’un gendarme investi d’un pouvoir d’Etat et qui ne faisait que son travail de sécurisation
Sans perdre l’essentiel, Il est temps que l’amplitude de la tension redescende d’un cran pour préservera la paix et la sécurité des citoyens et du pays, car la violence engendre la violence. Nous sommes à même d’exiger des Autorités judiciaires tout le respect des procédures et rien que la procédure au lieu de fragiliser le système par des déclarations intempestives et inopérantes..
Djounaid Djoubeir
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