Photo d'archives: Des membres de l'opposition Lorsque des gens avaient tiré, nuitamment, sur la voiture de l'ex-VP Moustadr...
Photo d'archives: Des membres de l'opposition |
Lorsque des gens avaient tiré, nuitamment, sur la voiture de l'ex-VP Moustadroine Abdou, certains avaient crié au coup monté. Pour un coup monté, il n'y a rien à redire, il en fût un. Il reste à savoir par qui a-t-il été monté. Les choses se précisant de plus en plus, nous savons maintenant quels sont les auteurs du "coup monté". Ils sont entre les mains de la justice à Anjouan.
Ils ne se trouvent pas dans les rangs du pouvoir que des militants de l’opposition voulaient faire porter le chapeau, laissant entendre insidieusement que Moustadroine Abdou et sa famille politique auraient armé la ou les main(s) qui voulaient l'abattre. Ils feraient des mauvais avocats, les tenants de cette thèse.
Cette façon de voir les choses relève de la myopie pour ne pas dire de l'hypocrisie. Ceux que d'aucuns insinuaient à travers le fameux "coup monté" n'émargent pas dans les rangs du pouvoir. Mais rien n'est grave quand c'est l'OPPOSITION qui le dit et/ou le fait. Rien n'est grave, non plus, quand ce sont ses militants connus ou embusqués sous couvert du fameux "ni-ni" (ni pouvoir ni opposition) qui le répandent sur les réseaux sociaux et dans la presse. Les embusqués, soit dit en passant, usent de la lâcheté en voulant être ici et là-bas à la fois.
Une fois, réagissant à un post que j'ai publié au sujet de la violence de ces derniers temps, un ami a rétorqué que cet acte serait proportionnel à la violence VERBALE du président Azali.
Le mec n'a rien retenu des leçons de sagesse de feu le président Ahmed Abdallah Abderemane qui, même lors des épreuves les plus difficiles, [next] a toujours préconisé "yinkondro yamare", la "guerre de la salive" qui n'a jamais coupé la main à personne.
Et le nombre de personnes en détention dans le cadre de cette affaire ne l'auraient été, aujourd'hui, pour violence verbale car de violence verbale, ils en usaient et abusaient sans être inquiétés.
Certains assoiffés de pouvoir, prêts à tout pour ce dernier, n’hésitent pas à se livrer aux entreprises les plus folles pour atteindre leur but, y compris à la violence physique telle qu'on l'a connue le 30 juillet dernier sur la personne d'un gendarme dans l'exercice de ses fonctions. Mais ce qui m'a paru bizarre, c'est le silence des grands défenseurs des droits, de l'intérieur comme de l'extérieur, qui ont choisi de la boucler au moment de l'ouvrir.
Par Mohamed Hassani
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