Le directeur de cabinet du chef de l’Etat accuse le gouverneur d’Anjouan d’être le commanditaire de la « tentative d’assassinat » du vice...
Le directeur de cabinet du chef de l’Etat accuse le gouverneur d’Anjouan d’être le commanditaire de la « tentative d’assassinat » du vice-président Moistadroine. La raison, dans un meeting le 19 juillet au stade Missiri, le gouverneur a affiché sa détermination à faire barrage au référendum « quitte à verser [s]on sang » pour la cause.
Mais si ces propos peuvent être assimilés à un « appel au meurtre » pour reprendre les propres termes du directeur de cabinet, ce dernier serait le premier à être accusé de tel et intéresser de facto les enquêteurs. En effet le 14 mai dernier en conférence de presse dans son bureau à la présidence, il avait tenu des propos similaires à l’égard de son hantise, l’opposition.
Les poings fermés, il a énergiquement promis d’en finir avec l’opposition, ces « fauteurs de trouble »: « Nous les affronterons. Et s’il faut que notre sang coule, il coulera mais jamais nous ne les laisserons jouer avec l’ordre public ». Est-ce que prendre son courage à deux mains, quitte à être prêt à donner son sang pour une cause, serait un appel au meurtre ? Kamhantsi ye cinéma. Par Toufé Maecha
Les poings fermés, il a énergiquement promis d’en finir avec l’opposition, ces « fauteurs de trouble »: « Nous les affronterons. Et s’il faut que notre sang coule, il coulera mais jamais nous ne les laisserons jouer avec l’ordre public ». Est-ce que prendre son courage à deux mains, quitte à être prêt à donner son sang pour une cause, serait un appel au meurtre ? Kamhantsi ye cinéma. Par Toufé Maecha
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