Les grandes manoeuvres auraient déjà commencé Si les informations dont je dispose se confirment s’agissant de l’avenir immédiat de l’...
Les grandes manoeuvres auraient déjà commencé
Si les informations dont je dispose se confirment s’agissant de l’avenir immédiat de l’opposition après le référendum de lundi 30 juillet, ce que je n’ai eu de cesse de souligner sur cette page ces derniers jours pourrait se justifier. L’Union de l’opposition qui ne veut « pas légitimer le référendum d’Azali » se prépare à légitimer la constitution dès son approbation par le peuple.
Au sein du Juwa, le parti de l’ancien président, alhadj, ustadh, «Sa Majesté» Ahmed Abdallah Mohamed Sambi (gloire à lui), les grandes manœuvres pour la candidature à la présidentielle de 2019 auraient déjà commencé et, avec elles, les fissures au sein du Soleil et de l’Union de l’opposition. Deux candidats Juwa se disputeraient déjà le flambeau. Mais il n’est pas exclu qu’un troisième larron vienne jouer les trouble-fête.
Apprenant cela, le camp de Mamadou, celui de Mouigni et de leur jeune compagnon, ancien candidat à la dernière présidentielle, ne sauraient manquer de crier à la trahison. Ils iront donc chercher à s’entendre dans un premier temps pour un candidat unique tout en préparant, chacun (discrètement) sa candidature. Au dernier jour, on les trouvera tous sur la ligne de départ. Les autres groupuscules jugés quantité négligeables et pourtant membres de la sacrée Union de l’opposition, déboussolés, ne sachant quoi faire, pourraient appeler au boycott, le fameux « ni-ni » en somme.
Ce qui reste à savoir, maintenant, ce sera l’attitude des gouverneurs de Ngazidja et d’Anjouan. Seront-ils candidats à leur propre succession ou continueront-ils sur la route sans issue du boycott ?
Ce pourrait être ce second choix pour eux afin d'éviter une déculottée, l’exercice de leur mandat n’ayant apporté à leurs électeurs que déception et amertume qui pourraient régler leurs comptes dans les urnes.
Par Mohamed Hassani
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