Collège- lycée de Nkourani Sima dans le Mbadjini. ©Habarizacomores.com Al-watwan a eu l’insigne honneur de recevoir une délégation mar...
Collège- lycée de Nkourani Sima dans le Mbadjini. ©Habarizacomores.com |
A Al-watwan, nous avons bien saisi la raison de votre colère. Nous vous avons compris. Et avec tout le respect que l’on doit à la notabilité et à la ville, nous vous prions de revoir votre position. Il est un temps pour tout et celui-ci devrait être dédié à l’encouragement de nos enfants qui doivent passer le baccalauréat. Nous ne pouvons, vous y compris, hypothéquer leur avenir. 137 élèves pour le bac, 104 pour le Bepc ont le regard rivé sur vous et sur nous. Les adultes que nous sommes, ne peuvent prendre aujourd’hui le risque de réduire à néant les efforts fournis par nos enfants durant une année scolaire. Ce serait dommage et préjudiciable pour leur avenir mais aussi pour l’avenir de la région.
Nous vous croyons quand vous affirmez que Nkurani-ya-sima dispose [next] d’infrastructures aux normes pour accueillir un sous-centre d’examen en comparaison avec d’autres. Tout comme nous pensons, que rien n’est plus important que l’avenir de nos enfants. Tout comme nous pensons qu’ils sont un vecteur de développement. Tout comme nous pensons qu’aujourd’hui, leur avenir dépend de vous.
Aussi nous vous demandons de revenir, encore une fois, sur votre position. Aux parents que vous êtes, qui vous donnez corps et âme pour la réussite de ces futurs responsables. N’hypothéquez pas (n’ayons pas peur de la répétition) leur avenir. Ce serait infructueux. Nous savons que votre combat, que le combat que vous menez, est destiné aux plus jeunes. Pour qu’ils aient un établissement scolaire non éloigné de leur lieu de résidence. Tout comme il est malheureux de déplacer des enfants de 10 ans dans un sous-centre éloigné de 15 kilomètres. C’est imprudent et risqué par les temps qui courent.
Al-watwan vous a compris. Nous comprenons votre colère. Nous comprenons votre fureur. Cependant, nous vous demandons de la calmer, de l’apaiser jusqu’à la fin des examens. Que nos enfants puissent les faire. Qu’ils les réussissent. Et là seulement, vous pouvez reprendre votre bâton de pèlerin, frapper à toutes les portes, peser de toutes vos forces afin qu’un sous-centre d’examen soit ouvert à Nkurani-ya-sima.
La Rédaction d'Alwatwan
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