EYAHOWA YA RIDJA DU 19 JUILLET 2018 (JEUDI DU RIDJA) « L’impact du facteur humain et culturel sur le changement de la société com...
EYAHOWA YA RIDJA DU 19 JUILLET 2018
(JEUDI DU RIDJA)
« L’impact du facteur humain et culturel sur le changement de la société comorienne. »
Une brève réflexion sur l’impact du facteur humain et culturel sur l’avenir de notre pays est justifiée dés lors que 70% de notre population a moins de 35 ans.
Toutes les études démontrent qu’un pays vieillissant, qui ne se renouvelle pas, a tendance à se renfermer, il est moins dynamique, car si certains de ces pays vivent sur des bases jadis solides et suffisamment structurées à terme, elles ne seront plus adaptées aux réalités et aux exigences du futur.
Dans le cas des Comores, notre jeunesse pourrait être un atout considérable si une prise de conscience, notamment politique, peut aboutir à la mise en place d’une vision nouvelle de notre société, d’un engagement pour une forte ambition pour les Comores et notamment pour notre jeunesse, prendre des mesures pour accompagner la transformation de notre société et la diversification de notre économie, faute de quoi notre jeunesse deviendrait une source de risque pour la stabilité sociale et politique.
Pierre Rabhi, philosophe Agréocologiste, écrivait que « plus j’avance dans la vie et plus j’affirme en moi la conviction selon la quelle, il ne peut y avoir des changements de société sans un profond changement humain. Et en plus, je pense aussi c’est la une certitude que seule une réelle et intime convergence des consciences peut nous éviter de voir dans la fragmentation et l’abime. Ensemble, il nous faut de toute urgence prendre « conscience de notre inconscience »
« Il s’agit bien de coopérer et d’imaginer ensemble, en conscience et dans le respect, le monde le monde dans le quel nous voulons évoluer et nous accomplir »
Pour faire face aux mutations inévitables et souhaitables dont la société comorienne fera l’objet, nous devons donc investir sur l’homme comorien, et la jeunesse comorienne en particulier, l’accompagner, la doter des outils modernes pour l’aider à se détacher progressivement des critères d’appartenance et de reconnaissance liés à nos villages, nos terres, et nos iles qui sont plus adaptes aux réalités socioculturelles pour nous attacher à des idées, à des valeurs pour cesser enfin d’être des sujets pour devenir des citoyens.
Moroni, le 19/07/2018
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