En renonçant à faire campagne, l'opposition décide de soutenir le projet de la révision de la constitution, en votant "Oui"...
En renonçant à faire campagne, l'opposition décide de soutenir le projet de la révision de la constitution, en votant "Oui" pour l'offre constitutionnelle proposée.
Mais puisqu'elle ne veut pas perdre la face, elle donne l'impression de s'opposer tout en se posant implicitement pour le projet. Ce ralliement par défaut témoigne du déclin politique de l'opposition, de la crise idéologique que traversent depuis toujours les partis de l'opposition.
Mais puisqu'elle ne veut pas perdre la face, elle donne l'impression de s'opposer tout en se posant implicitement pour le projet. Ce ralliement par défaut témoigne du déclin politique de l'opposition, de la crise idéologique que traversent depuis toujours les partis de l'opposition.
Cette Union des fonds de la citoyenneté économique affaiblie reconnaît sans le dire la nécessité stratégique de se doter d'une architecture institutionnelle solide. Si elle renonce à battre campagne, elle admet sans s'engager que les réformes proposées permettent à notre pays et à l'État d'épouser son époque et de s'adapter à la réalité du monde.
Ce renoncement qui est en fait un ralliement exprime la satisfaction de l'opposition de se voir très vite dans la bataille électorale pour laquelle elle déploie toute son énergie. On comprend [next] très bien que la bataille à laquelle se livre l'opposition n'est pas fondée sur la lutte pour l'amélioration des conditions de vie des Comores, ni pour le développement économique, il s'agit tout simplement une bataille purement pour le pouvoir. Par Msa Ali Djamal
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