Le costume constitutionnel des dirigeants Comoriens Tout observateur attentif de la vie politique Comorienne dirait que chaque prési...
Le costume constitutionnel des dirigeants Comoriens
Tout observateur attentif de la vie politique Comorienne dirait que chaque président Comorien a son couturier pour tailler une constitution à ses goûts et désirs.
Cette situation crée à chaque tentative de révision ou de changement de république comme semble l'indiquer l'avant projet constitutionnel, appelé à être soumis au peuple le 30 juillet prochain. Ainsi nous pouvons affirmer que depuis l'indépendance nous avons connus autant des présidences que des républiques.
Cette situation focalise aujourd'hui toutes les rancœurs et tous les rejets. Le plus dangereux dans la colère qui monte partout, c'est qu'elle confond souvent Île et pays, ce dernier qui existe en acte, par delà des institutions parfaitement critiquables. Autrement dit : on [next] est parvenu à rendre des citoyens allergiques à leur propre espace de liberté et de vie.
En voulant sauver cet espace commun du naufrage de la technostructure, nous risquons de nous enfoncer encore plus, alors qu'il eût fallu le consensus pour nous relever de ce perpétuel gâchis, que nous décidé d'êtres acteurs fossoyeurs.
Cela nous conduit à nous interroger sur notre capacité et notre envie réelles de former un peuple, sommes nous à son service? Il a y plus d'un an j'évoquais les prémices d'une escalade dangereuse que le pays allait faire face, nous y sommes malheureusement, pas plus d'une semaine, j'ai eu à évoquer la psychologie des habitants des îles, notamment celle des Comoriens d'Anjouan, mais au point où se trouve le niveau de confrontation, peut-on parler que des Anjouanais seulement ?
À mon avis non, puisque d'autres grand-Comoriens semblent prêts à rejoindre ce mouvement de coupe-coupes aussi inattendu que surprenant dans la mesure , ou nulle ne pouvait présager à telle situation - Il est grand temps que les deux camps opposés reviennent à la raison avant qu'il ne soit trop tard s'il n'est pas encore trop tard. Daoud Halifa
À mon avis non, puisque d'autres grand-Comoriens semblent prêts à rejoindre ce mouvement de coupe-coupes aussi inattendu que surprenant dans la mesure , ou nulle ne pouvait présager à telle situation - Il est grand temps que les deux camps opposés reviennent à la raison avant qu'il ne soit trop tard s'il n'est pas encore trop tard. Daoud Halifa
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